Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (28 novembre 2019).
Douglas Laing King of Scots Blended Scotch 40% – 29,70$
CSW : Un Blend d’entrée de gamme de l’embouteilleur Douglas Laing. Combinaison de noix, d’agrumes, de vanille et d’autres épices douces. Pour le prix, il s’agit d’une belle prise qui ne nous fera pas gricher des dents en servant à des invités qui connaissent un peu moins notre fameux liquide des Dieux.
J.P. Wiser’s The Alumni Yvan Cournoyer 12 ans Blended Canadian 40% – 45,00$
CSW : Édition limitée de la série The Alumni qui rend hommage aux Grands du hockey canadien. Vieilli 12 ans pour honorer le fameux numéro du joueur. Mélange typique canadien de maïs, de seigle et d’orge maltée vieilli en ex-fûts de Bourbon et fûts neufs. Surprenamment assez complexe : floral, épicé, très fruité ainsi que céréalier.
Maker’s 46 Kentucky Bourbon 47% – 63,50$
CSW : Maker’s Mark qui sort des sentiers battus ou du commun pour les Bourbon : un affinage en fûts contenant des morceaux de bois français toasté. Le 46 ne tient pas son nom du pourcentage d’alcool comme vous pouvez le voir, mais bien du nombre d’essais de combinaisons différentes avant de trouver la bonne recette. Un Maker’s qui se démarque par sa finesse et l’élégance de ses arômes, qui plairont particulièrement aux amateurs de vins français vieillis dans des barriques ayant subi une chauffe importante. Beaucoup d’épices en bouche, mais d’une manière totalement équilibrée. Des cerises rouges bien juteuses, qui tirent un peu sur la cerise noire. À avoir dans sa collection, ou à essayer pour s’initier aux whiskys américains/Bourbon…
QW (2013) : André 87.5%Plus de substance dans cette édition que dans la régulière; gelée aux fruits, extraits de fruits divers, pruneaux et le goût du fût carbonisé. La table est mise simplement mais la générosité des plats est extravagante. Cerises et baies, réglisse, sucre, cannelle et vanille d’une onctuosité mielleuse. La finale, où les divers éléments se fondent un dans l’autre, livre un ensemble agréable et prends ses assises confortablement mais sans apporter de nouvelle nuances à ce que livrait le nez et la bouche. Bien ficelé mais aussi sans réelle nouveauté.
Patrick 89%Du bon bourbon! Cassonade, épices, fruits exotiques, chêne enrobant. Au goût, riche, vanille, caramel, chêne carbonisé (ce qui semble lui conférer quelques années de vieillissement supplémentaire), caramel épicé, pomme rouge. La finale est assez longue, sucrée et fruitée. Un très bel équilibre, le genre de whisky que le boirais en tout temps mais surtout lors d’une fin de semaine au chalet. J’ai toujours aimé le Maker’s Mark pour des raisons sentimentales, mais avec ce whisky, j’ai maintenant des bases solides pour l’adorer!
RV 90%Politicien. Mais convaincant. Beau mélange des grains du bourbon, aux narines une vanille un peu plus fraîche se fait sentir. En bouche, les épices sont rapidement remplacées par le bois qui devient de plus en plus sucré (miel) après les secondes gardées en bouche. En finale, on est encore plus loin dans la planche qui demeure bien sucrée, avant un dernier court soubresaut des céréales, spécialement le blé. Une méthode récemment popularisée par Compass Box, Belmont Farms, Wasmund’s et d’autres, malgré qu’ils n’inventent rien Maker’s Mark ont choisi une bonne recette pour leur première nouveauté depuis leur fondation.
Glenfarclas 12 ans Single Malt Scotch 43% – 71,75$
CSW : Léger, avec le traditionnel Xérès de Glenfarclas. Il faut s’attendre aux agrumes sucrés comme l’orange confite. Se prend aussi bien l’été pour sa légèreté que l’automne ou l’hiver pour son côté épicé à la gâteau de Noël.
Woodford Reserve Double Oaked Kentucky Straight Bourbon 45,2% – 71,75$
CSW : Même produit de départ, mais avec un vieillissement supplémentaire en fûts ayant été chauffés et carbonisés. Plus de rondeur dû au caramel produit par la chauffe. Dans la ligne directrice de la distillerie, mais avec plus de profondeur et moins de coins acérés.
QW (2014) : Le Woodford Reserve Double Oaked a reposé dans des fûts de chêne blanc fortement brulés, il a ensuite subit un deuxième passage en fûts de chêne neuf deux fois plus toastés puis très légèrement grillés, de façon à faire davantage ressortir les sucs naturels du bois. C’est la plus ancienne, la plus petite et… la plus lente (en termes de temps de vieillissement) des neuf distilleries existant aujourd’hui dans le Kentucky. Woodford Reserve se distingue des autres distilleries sur bien des points, donnant à son bourbon une grande originalité. Ainsi, les cuves de fermentation (premier stade de l’élaboration) sont en cyprès (et non en pin comme usuellement), un bois choisi pour sa neutralité dans la transformation du maïs, du seigle et de l’orge malté utilisés comme matières premières. Et puis, il y a surtout les alambics. Exception notable dans tout le Kentucky, ici se pratique la triple distillation (comme en Irlande) dans trois alambics différents en cuivre, provenant d’Ecosse.
André 86%Chocolats Turtles, mélange de miel, de noix, de pacanes, de sucre caramélisé, de chocolat au lait. Le nez est d’une douceur enjôleuse, très rond, soyeux. La bouche offre une approche crémeuse, les flaveurs du nez poursuivent leur évolution en bouche mais l’ensemble est également soulevé par de solides notes de clou de girofle et de cannelle auquel se jumèle une sensation légèrement sèche et astringente en fond de bouche. Des notes de caramel émergent aussi lentement après un certain temps. La finale est sèche et on ressent beaucoup les épices et l’effet du chêne sur le whisky. Je demeure ambivalent par rapport à ce que le nez annonce et le rendu en bouche. J’apprécie beaucoup les saveurs traditionnelles de Woodford mais je suis d’avis que le chêne et les épices dénaturent un peu trop la douceur angélique de ce whisky habituellement si paisible.
Patrick 89%Un vrai verre de chêne liquide! Super whisky, très bien équilibré, si on aime son bourbon intense. Nez : Parfum de bourbon comme on l’aime, avec du chêne brûlé intense, de la vanille et quelques cerises pour compléter le tout. L’ensemble parait tes sucré et chaleureux. Bouche : Comme mordre dans un planche de chêne à peine dents. Cerise, chêne brûlé et vanille, mais avec un chaleur et une intensité rarement vue. Finale : Longue et chaleureuse, et s’étire sur le chêne brûlé.
Martin 88.5%Riche acajou d’un bourbon bien vieilli. Nez: Fruits, vanille et chêne, maïs à plein nez. Grain savoureux, caramel chaud, crème au beurre. Solides épices, dont le clou de girofle. 2e nez de chêne grillé. Bouche: Belle entrée en bouche, les notes du nez reviennent avec une intensité hors du commun. Feu de cannelle. Chêne, vanille et cerise noire. Finale: Longue, sèche et épicée sur des notes bien entendu de chêne brûlé, de vanille et de cannelle enflammée. Équilibre: Un bourbon extrêmement solide à prix d’ami. Une belle expérience de bois de chêne en puissance qui saura à coup sûr accompagner tout coucher de soleil sur la terrasse.
Arran Sherry Finish Single Malt Scotch 46% – 75,25$
CSW : Dans la gamme de finitions sans mention d’âge de la série officielle, celui-ci est fini en ex-fûts de Xérès, ce qui apporte un côté moelleux et riche au caractéristique frais et maritime de la distillerie. Excellent produit.
QW (2018) : André 87%Avec la quantité de whisky à évaluer on en vient à oublier les classiques. Pas que je veuille me plaindre mais je dois avouer que j’ai pris un grand plaisir à renouer avec cette édition de cette distillerie que j’aime beaucoup, tant pour son audace au niveau des cask finish que pour le rendu final au niveau qualité-prix. Avec son approche feutrée de confiture de fruits rouges, de fruits séchés, de raisins secs et de prunes, d’une touche de chocolat noir râpé, saupoudré d’épices, ce Arran s’offre facilement au nez et se découvre lentement et avec assurance. La bouche est soyeuse et texturée, les saveurs sont douces et bien dosées; beaucoup de fruits rouges évidemment, en passant par les raisins secs, les prunes, les cerises noires que soulignent des notes épicées bien intercalées bien confortablement entre les saveurs de fruits goulus. La finale, moyenne en longueur, est soulevée avec brio par un trio d’épices; gingembre, poivre et épices des Caraïbes. Un bon rapport qualité prix pour ce whisky sans façon, de belle confection et aux saveurs approchables.
Cragganmore 12 ans Singe Malt Scotch 40% – 78,50$
CSW : Un Speyside très légèrement tourbé et contenant une bonne touche de Xérès. La complexité et la richesse pour cet âge sont ce qu’il y a de plus remarquable. Il fait partie des “Classic Malt” originaux avant que Diageo en rajoute à cette liste. Un très bon whisky.
QW (2013) : Speyside, 1870. Cragganmore, dont le nom vient des collines situées non loin de là, fut la première distillerie implantée de manière à tirer partie du chemin de fer nouvellement construit dans la vallée de la Spey (et démantelé depuis). John Smith, qui passait pour être le plus grand distillateur de son temps, avait travaillé notamment chez Macallan et Glenlivet. Il décida de bâtir une nouvelle distillerie et ce fut en 1869 que Cragganmore vit le jour. John Smith décéda en 1886, laissant sa distillerie à son fils Gordon qui la reconstruisit en grande partie en 1901. En 1923, la distillerie devint « Cragganmore Distillery Co. Ltd. », une branche de « White Horse distillers Ltd. » ; elle fut agrandie en 1964. La majeure partie de la production de Cragganmore est réservée à la vente sous la forme de single malt, le reste sert dans la fabrication d’assemblages (blended) comme ceux de White Horse.
André 89%Floral à souhait, vanille & fruité. Un superbe Speysider vraiment méconnu et sous-estimé. Structuré et complexe. Digne représentant des anciennes versions des Classic Malts of Scotland. Un incontournable.
Patrick 87%D’une complexité époustouflante. Facile de comprendre pourquoi de dram fut choisi par Diageo pour faire partie des six Classic Malts. En fait, ce whisky serait presque parfait avec quelques % d’alcool de plus. Nez : Fruits mûrs, bouquet de fleurs dans un écrin de bois brûlé. Bouche : Impressionnant mélange de fruits au caramel, d’orge, de fleurs et d’une subtile touche de fumée. Finale : Longueur moyenne et dominée par les épices du bois.
Speyside Fumare Smoky and Peaty Single Malt Scotch 46% – 85,50$
CSW : Single Malt de la distillerie Speyside, en version fumée et tourbée, comme vous pouvez le comprendre. Beaucoup de douceur, malgré cette légère influence maritime et fumée. Des abricots en confiture, des noix pralinées, des poires en dessert et une légère fumée. Marshmallow et caramel viennent compléter le dessert.
Bunnahabhain 12 ans Single Malt Scotch 46,3% – 86,00$
CSW : Ce whisky, contrairement aux autres de l’île d’Islay et même à certains autres de la même distillerie, n’est pas tourbé (seulement des résidus quelques peu reconnaissables). Au contraire, il combine la richesse et l’opulence du Xérès de type Oloroso, donc un peu amer, sur les notes sèches de chocolat noir et de café avec un très légère cannelle; avec les notes maritimes de bord de mer typiques Islay. Un excellent Scotch qu’on se doit d’avoir en tout temps dans notre collection. Vous ne verrez plus les autres 12 ans de la même manière !
QW (2013) : André 83.5%Les fruits s’accrochent au nez, c’est dense et compact comme présentation. Gâteau au fruits qui s’accompagne des accents relatifs que l’on retrouve dans les bourbons; cerises et fruits des champs, bois, vanille et miel. Arrivée un peu fade, relevée – heureusement – par le taux d’alcool, bien fruité avec une petite pointe salée. Finale finement tourbée avec un twist herbeux et maritime.
Patrick 90%Nez : Fruits mûrs, pomme verte, chêne et vanille. Subtile touche maritime. Bouche : Arrivée en bouche très chaleureuse, marquée par les fruits mûrs, le chêne et la vanille. La petite touche maritime en fait un dram tout de même unique et très agréable. Finale : Longue et chaleureuse, marquée par les fruits et le sel. Balance : Quelle amélioration depuis l’ancienne édition! Les compétiteurs devraient en prendre note : En augmentant le taux d’alcool et en faisant leurs devoirs, les gens de Bunnahabhain ont réussis à nous créer un whisky qui n’a rien à envier à la compétition.
Martin 84.5%Ultra-roux et foncé, ultra-sherry. Nez: Un ballet semi-douteux de tourbe et de xérès. Raisins, vanille, réglisse rouge, dattes et fumée. Orge séchée. Gâteau aux fruits de ma tante. Bouche: Fumé et fruité. Pommes vertes, raisins secs, tourbe de plus en plus discrète. Chêne marqué par un taux d’alcool “sua coche”, comme disent les jeunes. Finale: Belles épices chaleureuses du sherry cask mises en valeur par le bois sec et poussiéreux avec une bonne rasade de tourbe bien dosée. Équilibre: Assez puissant, quoique quelque peu maladroit. On dirait que ça veut trop tirer dans tous les sens. Certains coups atteignent la cible, d’autres moins.
RV 87.5%Call of the Wild. Wow! Dès les premières effluves, on s’aperçoit que la bête jadis trop domestiquée est retournée un peu plus à ses instincts sauvages. Libérée dans le champs de tourbe, elle court un peu trop rapidement en bouche, mais la finale toujours avec son caractère huileux d’antan longtemps foule la tourbe avec vigueur. D’accord, il s’agit toujours d’un créature plus fine que les autres fauves d’Islay, mais de laisser 6.3% de corde alcoolique supplémentaire lui a fait le plus grand bien.
Douglas Laing Big Peat 2019 Christmas Edition Cask Strength Blended Malt Scotch 53,7% – 90,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Édition annuelle de Noël de 2019 (brut de fût) du Big Peat. Pour ceux qui ne connaissent pas le Big Peat de base, il s’agit d’un Blended Malt (combinaison de plusieurs Single Malt de deux ou plus distilleries) de distilleries de l’île d’Islay. Une édition limitée qui mérite sa popularité et son engouement !
Macallan Triple Cask 12 ans Single Malt Scotch 40% – 103,00$
CSW : Un nouveau Macallan faisant partie de la relance de la gamme officielle. Le whisky est annoncé comme Triple, mais s’apparente à l’originale série Fine Oak. Le retour des mentions d’âge est le remplacement de la série 1824, elle absente de mention d’âge. Combinaison d’ex-fûts de Xérès et de Bourbon. Un petit biscuit au pain d’épices trempé dans le caramel soyeux et riche.
QW (2019) : Patrick 87%Un très bon whisky, mais un peu cher pour un 12 ans à 40%. Nez : Un beau parfum subtilement fruité et sucré, avec une touche d’épices et de noix. Bouche: Le beau xérès de Macallan, adoucit par un léger chêne sucré, des noix et de la vanille. Finale : Un peu courte, mais suffisamment agréable pour qu’on veuille s’en servir un autre verre.
Glenfarclas 15 ans Single Malt Scotch 46% – 106,25$
CSW : Un très beau Speyside vieilli en ex-fûts de Xérès. Riche, complexe, rond et collant. Sur les noix, les fruits rouges, le chocolat et le café. Embouteillé à 46% contrairement à la majorité des autres embouteillages officiels de la gamme standard. Personnellement, je vais plus vers ce 15 ans que le 17.
QW (2013) : Ce Speyside est vieilli dans des fûts ayant contenu du sherry.
André 89.5%Baiser de fruits secs, sucre brûlé caramel écossais. Bouche à saveur de raisins secs, de rhum fortement sucré. La finale change le ton par ses épices et offre une longueur très surprenante. Vraiment bien et un rapport qualité-prix comme il reste fort peu.
RV 82.5%Glenfarclas avec un masque de bois qui cache trop ses traits caractéristiques. Au nez, on replonge encore dans le raisin sec, cette fois-ci davantage boisé, avec peu d’essences mais beaucoup de tannins. Il tarde à livrer en bouche, et goûte davantage les feuilles que les raisins. La finale est dans le même équilibre, mais je suis tiraillé entre les belles notes de bois et le fait que le raisin n’est pas assez fort. Mais bon, puisqu’en aftertaste le raisin se détecte un peu, je ne peux pas le trouver mauvais, mais il aurait pu être meilleur. Honnête, un peu trop dispendieuse mais vaut la peine d’être essayée.
Patrick 88%Huileux et enrobant, bien balancé. Tout y est, un nez où perce la fumée et la tourbe à travers une dominance de sherry et les fruits confits. En bouche, le sherry prend beaucoup de place et la fumée suit pas loin derrière. Texture agréable et bonne persistance. Jamais déçu par ce scotch.
Balvenie 12 ans Single Barrel Single Malt Scotch 47,8% – 141,25$
CSW : Un whisky exceptionnel, particulièrement pour ceux qui aiment les vieillissements en ex-fûts de Bourbon de premier remplissage, exotique et fruité à souhait. Les notes de noix de coco et de mandarine sucrées sortent souvent des différents embouteillages de Single Cask 12 ans.
QW (2019) : André 93%Savoureux… Miel et ananas, crème Chantilly, céréales au miel, oranges, poires, petits fruits sauvages. Un nez définitivement estival et chaleureux qui charme et qui se laisse charmer. La bouche est tout aussi fruitée et douce; avancée de céréales dorées au soleil, miel tout juste cueilli de la ruche, poires et sirop de salade de fruits, bois de chêne séché dans la cour, bananes en purée, cosses d’oranges. La texture est veloutée et sirupeuse, beaucoup de fruits tropicaux et de salade de fruits ponctué de bonnes épices boisées et d’une infime touche verdâtre. Longue finale où la texture sirupeuse sert de toile de fond aux épices. Les notes de fruits tropicaux sont encore intenses sans affecter l’équilibre général. Ça c’est de la belle utilisation du first fill bourbon cask. Quel travail de maître.
Glenfiddich 18 ans Single Malt Scotch 40% – 143,75$
CSW : Embouteillage de 18 ans de la distillerie-phare. Bonne puissance et richesse pour 40%, mais tout de même trop dilué pour pouvoir apprécier à sa juste valeur. Un bon mélange d’ex-fûts d’Oloroso et d’ex-Bourbon.
QW (2019) : André 85%Tarte aux pommes et cannelle, gingembre, fruits secs et poires, gâteau aux fruits, caramel et toffee, oranges. En bouche, il y a quelques similitudes avec le 14 ans Rich Oak, au niveau texture. J’ai aussi souvenir de cette touche poudreuse qui me rappelle toujours les emballages de gommes Bazooka. La bouche s’exprime au travers d’agréables saveurs fruitées (fruits secs, pommes, cerises, oranges) ainsi que de sirop de poires et de miel, chocolat au miel et un léger accent de fumée de cigare lointaine, cassonnade. La finale est fruitée et chocolatée. Bien qu’agréable, ce whisky manque de complexité et de singularité. Pour presque la moitié du prix, j’opterais pour le 14 ans Rich Oak.
Oban Distiller’s Edition Double Vieillissement Single Malt Scotch 43% – 145,25$
CSW : Une distillerie qui travaille sur la finesse. Encore sur cette édition, nous en avons la preuve. Le whisky, tourbé, est fini en ex-fûts de vins de Montilla Fino (voisins géographiques et organoleptiques -ils utilisent le Pedro Ximénez au lieu du Palomino-, donc des saveurs oxydatives de noix, de zeste d’agrumes et de pommes vertes fraîches et acidulées). Crémeux, subtil, fumé, dans un mariage élégant de saveurs fruitées et épicées, parsemé de noix.
QW (2018) : Montilla Fino Cask
André 87.5%Oban est un whisky qui se prête bien au jeu du cask finish. Son épine dorsale de saveurs se situant entre celui des Highlands et des Islands, n’est pas trop tranché et le cask finish peut facilement prendre sa place sans en dénaturer ses saveurs primaires. Pas besoin aussi de se servir d’un cask finish trop omniprésent et puissant pour cacher des saveurs puissantes, no ‘’hide and seek’’ aromatique ici, on joue dans la complémentarité des saveurs plutôt que dans le camouflage pas subtil de défauts de conception.Nez onctueux. Gâteau aux fruits, chocolat au lait, cannelle, une pincée de sel de mer rappelant les origines bordant la mer, raisins secs, cerises. Bouche fruitée, les barres au chocolat Hershey Fruits & noix, jus de raisin en poudre, pommes, miel, cerises, fruits secs, sensation un peu poudreuse et sèche en finale de bouche, minéral presque, jumelée d’une fine touche salée maritime. Un cask finish pas trop dénaturé, on aime ça.
Patrick 91%Un excellent whisky, riche, intense et complexe. En fait, il est simplement excellent. Nez : Parfum très fruité avec des beaux fruits mûrs brûlants, et des notes d’orange et de chocolat. Bouche : Orange, fruits mûrs, chocolat et quelques épices venant du chêne brûlé. Finale : D’une belle longueur, avec du chocolat, des fruits mûrs et du bois brûlé.

Glenlivet 18 ans Single Malt Scotch 43% – 150,50$
CSW : Un classique de la distillerie, qui combine intensité, finesse, équilibre et richesse. Cependant, le prix en SAQ a grimpé dans la dernière année, passant de 105$ à 150$. Pour le prix, il y a mieux, mais sinon, si vous pouvez l’avoir moins cher ailleurs, allez-y. Une excellente entrée au monde des whiskys âgés, à des prix (normalement) raisonnables.
QW (2013) : André 85%C’est doux. Beurre vanillé, chêne? Floral. Le lien beurre-babeurre doux et l’âge est intéressant. Frais pour son âge, un single malt qui vaut le détour.
RV 82%À peine majeure mais presqu’aussi insignifiante que sa jeune sœur. Pire que le 12 ans au nez, heureusement en bouche les fruits (poire) sont beaucoup plus présents. La finale est un peu plus régulière – ou moins ragoûtante – avec du caramel brûlé, quoique trop monocorde. The Glenlivet est vraiment dans une ligue à part.
Patrick 85%Beurre??? Feuillu; beurre, beurre, beurre; doux, vanille en arrière goût? Belle bouteille, mais pas à tout casser.
Martin 83%Doré, foncé, onctueux et gras. Nez: Malt à peine fumé, laissant place aux céréales. Citron, vanille et crème anglaise. On parvient à percevoir avec un peu d’effort le plus léger des cuirs. Bouche: Malt sucré. Très doux. Trop doux? Miel et très peu d’épices. Pommes et amandes. À peu près pas de poids ou de caractère. Finale: Infime fumée et épices qui se dépêchent à quitter après un malaise à table. Serait-il trop vieilli? Équilibre: Le 15 ans a plus de caractère. Serait-ce le fût de limousin? ou peut-être aurait-on pu juste l’embouteiller à 46% pour un peu plus de couilles?
Laphroaig Lore Single Malt Scotch 48% – 180,50$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Un Laphroaig ayant vieilli en fûts de 125L (Quarter Cask), ex-fûts de Xérès et finalement en fûts ayant déjà contenu du whisky tourbé. Un Laphroaig qui sort de l’ordinaire, avec des notes de chili épicé, un côté sucré et bien sûr un bois qui apporte de la maturité au liquide intense.
QW (2016) : André 87%Nez typique de la distillerie ; fumée de tourbe intense, bitume chaud, mélange de vanille crémeuse et de discrets fruits rouges, grains de café torréfiés, chocolat noir amer. Maritime dans le style avec ses arômes d’agrumes un peu citronnées. Petite précision ici ; ne faites pas de votre première gorgée votre opinion définitive, car les saveurs sont définitivement au rendez-vous mais la texture est encore une fois très ordinaire. Donc en bouche ; tar, asphalte, notes médicinales et maritimes, la tourbe phénolique. La vanille et le miel sont très présents également, peut-être légèrement trop car cela ampute la longueur de certaines saveurs en bouche. Au final, les épices, la réglisse noire et le poivre ressortent de l’ensemble et la toute finale offre de belles saveurs salées et tourbées se mélangeant à la sécheresse du chêne vanillé. Pour le prix demandé et le résultat final, compte tenu que cette édition fera partie du porte-folio régulier de la distillerie, il faudra que les gens du marketing fassent un miracle pour le justifier vis-à-vis l’édition régulière de 10 ans et le quarter cask qui sont à 40% du prix de celui-ci, à moins que cette parution sonne le glas de ces deux congénères. À 180$ la bouteille, ça va être difficile à faire avaler aux consommateurs.
Patrick 89%Un superbe Laphroaig, savoureux, intense, complexe et trop cher. Malgré son prix, il ne s’agit pas du plus complexe des Laphroaig, mais il est tout de même suffisamment bien balancé pour en faire un très bon whisky. Pour moins d’argent, vous trouverez plusieurs marques concurrentes vous offrant des meilleurs produits. Pour 100$ de moins, il serait extraordinaire, mais à 150$ (ou plus, selon les marchés), c’est du vol, il ne les vaut définitivement pas. Nez : Tourbe fumée avec un petit fond de fruits mûrs. Poivré et épicé, avec une touche de bois brûlé. Bouche : Épices, fumée, poivre, bois brûlé, tourbe et xérès brûlant. Chaleureux, brûlant et intense. Finale : D’une belle longueur brûlante et épicée.

Chivas Regal 25 ans Blended Scotch 40% – 286,25$
CSW : Un Blended de cet âge, ça promet en complexité. L’influence de la fumée de tourbe ne se montre pas beaucoup, pour laisser place aux arômes venant d’un long séjour en fût. Dates, noix, balancés avec un peu d’orange amère, accompagné d’un côté tabac. Intéressant, mais la finale tombe à plat trop rapidement dû au taux d’alcool abaissé. Cependant, si vous aimez les saveurs décrites précédemment, lancez-vous, c’est un produit intéressant ne serait-ce que pour goûter un 25 ans d’âge à moindre prix.
QW (2013) : Chivas Regal 25 ans est de retour après 99 années d’absence … Le nouveau Chivas Regal 25 ans rend hommage à la toute première version du Blend Chivas Regal, également un “25 Year Old” whisky, qui a été expédié depuis Aberdeen, en Écosse, à New York en 1909 pour satisfaire les palais sophistiqués de la haute société américaine. Il devint rapidement la coqueluche des Américains et s’affiche désormais telle une icône mondiale. Lancé en grande pompe fin 2007 à New York, c’est une œuvre majeure reconnue comme telle par son créateur, le célèbre maître distillateur Colin Scott, qui a décrit ce whisky comme “sa plus grande réalisation personnelle”.
André 86%Pêches, pâte d’amandes, mousse de sphaigne pour empoter les plantes, lait au chocolat. Finale légèrement fumée (cigare) et cosses d’oranges trempées dans le chocolat. S’apaise trop rapidement en bouche, mais agréablement doux. Si le côté menthe du Strathisla s’affirmait haut et fort dans l’édition 12 ans, le 25 ans démontre plus que les prunes et les fruits du Longmorn (et les Aberlour) tiennent la route plus fermement dans les éditions plus âgées.
RV 87%Nez très volubile avec de l’orange boisé et de la confiture de fraise sans pectine. Au goût ce sont les prunes du Longmorn 16 qui font surface en compagnie de fumée. Beaucoup plus chocolaté que les autres, il est excellent même s’il manque un peu de finale, et qu’il est au même prix que 3 bouteilles de Lagavulin 16…
Patrick 85%Orange et noix au nez. Au goût, chocolat noir, boisé brûlé, touche orange. En finale, un chocolat épicé prends énormément de place, laissant toutefois une très légère touche orangée se pointer le bout du nez. Agréable en autant qu’on n’a pas à régler la note…
Highland Park 25 ans Single Malt Scotch 45,7% – 899,25$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Édition du printemps 2019 de l’emblème honéreux de la fameuse distillerie. Cette fois-ci, il s’agit d’une combinaison de 20 fûts incluant fûts européens ayant contenu du Xérès, ex-fûts de Bourbon de premier et de plusieurs remplissages, Très exotique, avec du miel, du pain aux épices avec quelques bouts brûlés, du gingembre, tous cuits au barbecue. Une bonne dose de sel et d’iode. Une longueur et un équilibre comme on en voit rarement !
QW (2018) : André 94%Après les dernières versions parfois erratiques, de revenir à l’essence même de cette distillerie est apaisant et rassurant. Ces éditions font partie de mes ‘’whisky étalons’’, celles qui servent à mesurer toutes les autres. On a droit ici à une palette aromatique incomparable, une texture divine, un équilibre qui fait rougir d’envie bien des congénères. Le nez apporte une foule d’images en tête; miel de bruyère, douce fumée de tourbe s’échappant des pagodes de la distillerie, vents parfois brusques, parfois calmes de la mer du nord, une partie de sherry, une partie de miel et de vanille apportée par l’utilisation des différents types de fûts. Ce whisky est ce qu’il est, sa provenance et l’exactitude, la (presque) perfection s’il en est une. Douce texture en bouche, la compote de cerises, chocolat noir, oranges, une touche de fumée en retrait, extrait de vanille, miel chaud tout juste sorti de la ruche, une pointe de sel, de poivre et d’épices bien discrète. Belle finale, bien longue, poivrée et à saveur de gingembre, cerises noires et miel. J’adore et cette dégustation est un doux moment de réconciliation avec cette vieille amie.
Patrick 94%Highland Park au sommet: Tout ce qui fait la particularité de cette distillerie s’y retrouve, et avec une intensité et une balance superbement réussie. J’aime. J’adore. Je capote. Nez : Fumée légèrement tourbé et mielleuse avec un beau bouquet de fleurs, une touche de chocolat blanc et du chêne séché. Bouche : Wow, un superbe whisky présentant un mélange d’épices, de chêne, de fumée de tourbe, de fleurs et de miel délicieusement sucré. Finale : D’une belle longueur, épicée, sucrée, florale, fumée, impressionnante.