Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (25 avril 2019).

Label 5 Blended Scotch 40% – 44,75$

CSW : Un Blended Scotch extrêmement riche et onctueux. Des noix, des noix et encore des noix ! Miel chaud, une touche salée, doux et caramélisé. Excellent whisky pour le prix.

QW (2012) : RV 60%Est aux blends ce que le rhum industriel est au rhum agricole. Rusty nail, plastique et muskol. Citron, et puis… rien! Moins offensant que je ne le croyais, mais n’amène alors là rien de nouveau, de notable ou d’appréciable. Une soirée chez un ami où c’est le seul whisky disponible? Je vais regoûter au Beefeater à la place, depuis que je suis adulte que je ne l’ai pas regoûté.

Old Forester Signature Kentucky Straight Bourbon 50% – 45,50$

CSW : Un Old Forester en version musclée : des épices, des épices et encore des épices. Clou de girofle, cannelle intense, vanille et poivre noir fraîchement moulu, nappés de riche caramel salé. Une légère fumée provenant de la carbonisation du bois neuf vient envelopper les saveurs et chercher plus de complexité. Excellent Bourbon à bon degré d’alcool.

QW (2015) : Mash bill constitué de 72% de maîs, 18% de seigle et 10% d’orge.
André 85%Nez sucré attractif, sucre brun, maïs sucré, fruits rouges. En bouche le whisky, malgré son généreux 50% d’alcool est flat et diaphane. Les saveurs sont par contre agréables; pacanes, cerises, chocolat aux cerises du genre Sherry Blossom, miel, fruits secs et les oranges. Les épices (particulièrement la cannelle et le gingembre), muettes en entrée de bouche sont plus présentes maintenant, s’additionnant de poivre tout juste moulu savoureux et puissant. La barre de chocolat me fait maintenant plus penser à une Cadbury Fruits et noix. Finale bien longue et épicée-poivrée. Sans être un bourbon avec de la singularité, ce whisky offre une belle présentation aromatique, un taux d’alcool enviable et un prix attrayant. À 25$ US, il est bien difficile d’y résister.
Patrick 84%Un bon whisky, mais sans effet “wow”. Je ne trippe pas sur la sensation du bois carbonisé, voire cendreux qui reste en bouche en finale. Nez : Beau parfum épicé, sur fond de bois mûr et accompagné de quelques notes de fruits mûrs et un soupçon de cuir. Bouche : Arrivée de chêne épicé. Puis, après quelques secondes, on découvre une belle cassonade brûlée et un soupçon de fruits plutôt subtils. Finale : Assez longue. Il me reste une sensation persistante de chêne carbonisé dans la bouche.

Singleton Dufftown 12 ans Single Malt Scotch 40% – 58,25$

CSW : Une distillerie qui produit en majorité pour les Blended Scotch. Un combinaison d’ex-Xérès et d’ex-Bourbon. Un dram plutôt en retrait, rappelant les rôties du matin couvertes de beurre. Le miel et aussi en dominance, sans oublier les baies.

QW (2012) : André 79%Dash de char neuf nettoyé avec des produits aromatisés au citron, on a peut-être mangé du McDo dernièrement aussi car l’odeur de sel est très présente. Faux cuir kitch-cheapo. Finale unidirectionnelle alcoolisée. Un single malt maigre avec peu à livrer. What’s next ?!
RV 80%C’est l’hiver, ce que ça sent quand on va écrire son nom dans la neige après avoir bu un king can de Bull Max et un 2 litres de Sprite. Heureusement ça se corrige pour devenir pêches à la cassonade. Plus piquant au nez, de la broue… de bière? Manque un peu de finale, avec du malt ennuyant. Et demain une fois que la neige aura tombé, j’aurai facilement oublié.
Patrick 80%Nez feuillu et mentholé. Goût très marqué par les feuilles de menthe et le citron. Léger fruits rouges en finale. Une saveur de métal fait perdre quelques points.

Laphroaig Select Single Malt Scotch 40% – 69,75$

CSW : Mélange de whiskys à priori sélectionnées pour les versions suivantes : Quarter Cask, PX Cask (boutiques hors-taxes seulement) et Triple Wood. Celui-ci est enfin fini dans des fûts américains neufs durant les 6 mois les plus chauds de l’année. Les saveurs sont équilibrées, riches et complexes. Par contre, la texture diluée ne vient pas supporter le tout, ce qui le rend un peu mou et sans colonne.

QW (2014) : Le Laphroaig Select est un assemblage des versions Quarter Cask, PX Cask et Triple Wood pour ensuite être vieilli pendant les 6 mois les plus chauds de l’année en fût neuf de chêne américain.
André 79%Mon Laphroaig, mais qu’Est-ce qu’ils t’ont fait ??? Nez typique de la distillerie, quelle balance, quelles superbes arômes… Notes médicinales habituelles, tourbe un peu sale et crasseuse, vagues fruits tropicaux, poires mûres, citrussy/citron, chocolat noir et retour sur le TCP. On sent les saveurs amadouées et latentes, un peu de pastilles Fisherman’s friend aussi. La bouche est malheureusement molle et sans vie, la texture épouvantable, même si les saveurs sont superbes. Le nez lui aussi évolue et les arômes gagnent en force et la balance s’arrondit encore plus. On retrouve en bouche les mêmes saveurs que les arômes du nez, mais le canevas est déficient et la texture… disons-le, est à chier… Sursaut de fruits confits en finale de bouche, c’est agréable et inattendu, et beau mélange de feu de plage, de tourbe et de saveurs médicinales nappées de jus de citron. Le camphre s’allonge en bouche et procure un feeling de menthol style pastille pour la grippe assez singulier. Dommage d’avoir gâché un si beau Laphroaig en le présentant à 40% d’alcool… A++ pour les arômes et saveurs, C- pour la texture en bouche et le taux d’alcool inadéquat.
Patrick 82%Pourrait être un excellent whisky, mais il est tellement dilué que ça en est presque désagréable. Ramenez-le à au moins 46%, il mériterait 10 points de plus! Dommage d’avoir gaspillé ainsi un si bon whisky. Rapport qualité/prix insultant, compte tenu de la quantité d’eau qu’on nous vends à prix d’or. Nez : Orge fumée et tourbée à plein nez, l’ensemble étant dominé par une belle note de cendre et de bois brûlé. Bouche : Sensation en bouche trèèèèès aqueuse. Cendre, bois brûlé et tourbe. Finale : Un peu courte et portée sur le bois brûlé.
Martin 83%Beau doré neutre rempli d’espoir pour un malt si tourbé. Ses jambes rapides trahissent son taux d’alcool faiblard. Merde. Nez: La tourbe crasseuse traditionnelle à Laphroaig saute au nez, mais semble cette fois-ci empreinte d’une certaine douceur. Ensuite miel, orge et caramel se laissent lentement découvrir. L’iode est là mais se fait plus discrète au profit de la vanille, des épices et d’une pointe de poire. Prometteur est un mot faible. Bouche: Une douce tourbe a la politesse de laisser s’exprimer du caramel et des noix grillées, ainsi que du chêne gorgé de miel. Malheureusement sa texture quasi-inexistante en fait un pétard vachement mouillé. Finale: Longueur risible dûe à son taux d’alcool complètement à côté de la plaque. De faibles notes de vanille et de tourbe peinent sans succès à rattraper ce gâchis. Équilibre: Certaines distilleries ont les burnes qu’il faut pour sortir des expressions NAS à tout casser. Laphroaig, bien que vous faites habituellement partie de ce lot, cette fois-ci retournez faire vos devoirs.

Johnnie Walker Double Black Blended Scotch 40% – 75,50$

CSW : Un Johnnie Walker ayant été vieilli dans des fûts qui ont été carbonisés, pour ajouter une couche de fumée (non-tourbée) au whisky déjà un peu tourbé. Excellente complexité et mélange de saveurs.

QW (2014) : André 87%Nez très agréable, fruité avec un fond de réglisse noire, du sucre, de la vanille et du charbon de bois froid. Épices latentes, s’alourdissant avec le temps. Le nez aussi devient plus pointu en s’aérant. Arrivée pauvre et diluée, très liquide, mais suivant cette livraison ordinaire, une belle apparition à saveur de Lagavulin diluée avec de l’eau, bien relevée en arômes de tourbe. C’est surprenant et inattendu. Un peu trop volatile, mais les belles effluves de tourbe avec un d’accent maritime, jumelées d’épices à saveur de gingembre servent de pont vers la finale. Dommage que l’ensemble soit un peut trop diaphane car le punch de la bouche et la tourbe de la finale sont très intéressantes.
Patrick 85%Nez : Puissante tourbe fumée étonnante pour un blend. Un bon mélange d’épices à steak et de bois brûlé. Bouche : Très fumé et tourbé, et toujours les épices à steak. Finale : La fumée s’étire très longuement. Vraiment très longuement. C’est impressionnant. Balance : Manque un peu de balance, mais demeure très bon. Je préfère toutefois le « Black » régulier. Mais ca reste une très bonne idée!
Martin 84.5%Ambre foncé +1 sur un JW Black régulier. Nez: Caramel et beurre salé, chêne brûlé. Traces de fleurs, de cuir et de charbon. Semble timide comparé à l’aspect sinistre de la bouteille. Le emo des Johnnie Walker? Bouche: Peu de corps, plutôt léger, voire même insipide. Oignons caramélisés et cassonade brûlée. Cendré mais à peine terreux et tourné. Finale: Une fumée amère transporte des notes de pneu brûlé et d’écorce d’orange. Équilibre: Un bel effort ici encore une fois, mais je m’attendais à beaucoup plus. Dans mon livre à moi, le JW Black original est supérieur. Montez-moi ça à au moins 43% d’alcool et on va peut-être retourner à la table des négociations.
RV 84%Pas un gros profil olfactif mais le côté brûlé s’installe confortablement bien par rapport aux éditions régulières. Très fort au palais avec pas autant de caramel que je m’attendais, mais bien de la fumée. Par contre, même pour un blend, je trouve la finale trop courte, ce qui autant plus triste pour un Johnnie Walker qui sort enfin du lot.

Scapa Glansa Single Malt Scotch 40% – 85,50$

CSW : Un whisky initialement un peu tourbé, qui a vieilli dans des fûts américains et affiné en fûts ayant contenu du whisky tourbé, a sa touche maritime bien à lui, avec des céréales et des bonbons au beurre, napés d’une légère tourbe enveloppante.

QW (2017) : GLANSA signifie « ciel orageux étincelant » en langue nordique. Vieilli dans des fûts de chêne américain, ce Single Malt est ensuite fini en fûts de whisky tourbé. Batch GL01, embouteillé 08/16.
André 83%Nez très challengeant de poires au miel, agrumes, ananas, un filin de fumée tellement fin et discret avec une touche de sel. Le nez est soyeux, très vanilla, crémeux à souhait. J’ai en tête le pli qu’avait provoqué la degustation du Balvenie Islay Cask, la sensation d’avoir de la fumée bien présente mais presque effacée, bien j’ai la même impression ici, les odeurs de feu de plage mal éteint que transporte les embruns maritimes. Ces odeurs et saveurs de fumée se mélangent avec les notes de caramel, ce qui fait un couple fort intéressant au palais. La bouche poursuit la lancée de la poire passée à la poêle, notes de miel, de vanille et de caramel, puis fumée persistante et notes maritimes. Le fût apporte aussi de belles notes d’ananas et de vanille bien crémeuse, les bananes peut-être et des amandes non-salées. La finale est fumée, très douce, la poire et le miel, trop rectiligne et prudent. Sans être un whisky ayant des défauts, ce Scapa est peut-être à l’image des anciennes versions; ambivalentes et sans juste aucun facteur wow. Ceci étant dit, ce whisky peut devenir une alternative intéressante pour les amateurs n’ayant pas encore fait l’expérience des whisky tourbés, les notes de fumées douces et dociles permettront de mettre un pied dans la marre sans se mouiller complètement.
Patrick 83%Mieux que les dernières éditions que j’ai vu de cette distillerie, mais qui n’est pas vraiment renversant non plus. A vrai dire, en général il ne faut pas s’attendre à grand-chose d’un whisky embouteillé à 40% d’alcool : On voit que les comptables de la compagnie ont eu plus leur mot à dire que ceux qui savent comment plaire aux trippeux. Bref, un whisky qui ne fera que passer et qui sera vite oublié. Nez: Parfum présentant un étrange mélange de tourbe, de miel et de fleurs pourries. Bouche: Fumé, tourbé et poivré. Puis, des notes de bois brûlé.
Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Longmorn Distiller’s Choice Single Malt Scotch 40% – 93,25$

CSW : Un whisky facile d’approche, pour les grands fans de whisky citronés, frais et légers (ex-Bourbon). Le gingembre est aussi présent. Un léger Xérès tente tant bien que mal de surmonter l’influence du fût de Bourbon, mais sans grand succès. La fraîcheur reste l’impression qui nous habite plusieurs minutes après la dernière gorgée.

QW (2017) : Vieillissement en trois types de fûts : barriques traditionnelles, chêne américain et fûts de sherry Oloroso. Fondée en 1894 par John Duff, Longmorn est un whisky écossais du Speyside à la profondeur et à l’intensité unique. La distillerie est notamment connue pour ses larges alambics lisses, qui permettent un niveau de remplissage inférieur, augmentant ainsi le contact avec le cuivre lors de la distillation. Ce procédé est connu par les distillateurs comme le « kiss of the copper » (littéralement le « baiser du cuivre »), récolte ainsi les bienfaits de l’eau de source locale.
André 79.5%Tsé quand quelqu’un prend une fucking débarque en vélo… Bien, c’est l’impression que cela donne en comparant cette édition d’avec les anciennes parutions de 15 ans et 16 ans d’âge. Au nez ; Pomme poire, sucre, raisins verts, caramel & toffee, herbe verte. Nez entre l’ancien Longmorn et certaines éditions Glenlivet. En bouche, la pomme verte, sensation presque poudreuse, texture pauvre et diluée, confiture d’oranges, les céréales maltées, la pomme poire, puis mélange bizarre de poivre et d’épices naviguant dans des eaux de caramel Écossais et de toffee. Finale poivrée et de gingembre, un peu sèche et astringente, à la limite presque résineux de bois de chêne. À lire cette évaluation vous vous direz « ça a l’air bon! » mais ne vous méprenez pas, la peinture de la meilleure qualité ne donnera pas une finition de belle qualité si le mur sur lequel elle sera apposée n’a pas été plastré correctement. C’est le problème ici, de superbes saveurs mais une toile de fond sans structure et une texture diluée. Difficile de faire passer ça aux amateurs de la distillerie.
Patrick 80%Un bon whisky d’entrée de gamme. Quelqu’un devrait mentionner aux gens de Longmorn qu’un whisky de cette qualité devrait toutefois être vendu au moins 50% moins cher. Nez : Un peu de chêne et de caramel, ainsi qu’une touche de fruits mûrs. Manque de relief. Bouche : Xérès chaleureux, caramel, bois brûlé… L’ensemble est sucré et épicé. Finale : Courte mais pas mauvaise.

Lagavulin 8 ans Single Malt Scotch 48% – 100,25$

CSW : Un Lagavulin musclé, aux accents maritimes, bitumeux et mentholés. La version la plus brute du Lagavulin en édition normale.

QW (2016) : André 89%Après les déceptions des éditions 200eme anniversaire des distilleries Ardbeg et Laphroaig, j’attendais avec expectative et un peu de crainte l’édition de Lagavulin soulignant aussi leur ‘’deux-centenaire ‘’… L’édition 16 ans d’âge trônant tout au haut du palmarès des meilleur whisky sur le marché (dans mon livre à moi comme on dit), la barre était haute. Ne fût pas la surprise d’apprendre que la distillerie optait pour un 8 ans d’âge pour souligner cet événement. Synonyme des tendances du marché, pénurie de vieux fûts (et de whisky âgé), hausse faramineuse des prix, plafonnement des ventes de single malt au niveau mondial (les amateurs eux-aussi sont peut-être plus éveillés au marché des micro-distilleries et du nouveau-monde) mais cette édition avait donc une grosse responsabilité envers ses amateurs. Distillerie chérie de plusieurs hardcore fans, on attendait avec une pelle et un fanal comme on dit… Donc, au nez; directement dans le style Islay, pas de Lagavulin comme on le connait, plus artisanal et brut comme les Kilchoman peut-être. Tourbe et fumée, huileux et bizarrement un peu sec aussi. Beaucoup de toffee, de vanille, motte de tourbe mouillée, terreuse et herbeuse. Mélange bizarre de poivre et de fruits tropicaux. La texture offre une approche douce, le whisky semble un peu dilué malgré son 48% d’alcool. Au fil des petites gorgées, les strates de tourbe fumées s’accumulent et gagnent en puissance. Cela amplifie les saveurs de poivre et d’épices. Au final la tourbe semble plus mentholée, un peu comme les bonbons casse-grippe. Les fruits encerclent bien le tout; poires, pommes vertes, un brin d’agrumes. Côté médicinal omniprésent en finale, les bandages et l’antiseptique médical, sel et poivre, menthol, tourbe grasse, beaucoup de poivre (encore une fois) et de gingembre astringent. Un superbe whisky dans le style, mais j’ai de la difficulté à lui faire passer la barre du 90%, surtout pour un manque de « wow factor » au niveau texture. J’adore les effluves de chocolat noir qui s’échappent du verre une fois le whisky terminé. Alors fans de Lagavulin; BUY!
Patrick 92%Différent de tous les Lagavulin que j’aie jamais bu, avec un bon fond malpropre et une intensité débridée. Pas extraordinaire comme l’original (le 16 ans), mais c’est tout de même vraiment réjouissant de découvrir une nouvelle facette de Lagavulin. Nez : Oh que la fumée est intense ici! Intense et malprore comme je n’ai jamais connu Lagavulin, avec une bonne dose de charbon et d’huile à chauffage. Bouche : Poivre, sel et épices, avec une bonne dose de chêne brûlé. Intense, huileux, mais avec aussi une texture démontrant que le whisky est plutôt jeune. Finale : Fumée et intense.
Martin 90%Blanc cassé, presque transparent. Nez: Thé, miel et cassonade. Pierre lavée, tourbe salée, phare du Fisherman’s Friend. Racé et robuste. Xérès. Bouche: Tourbe enflammée, algue et sel, miel et vanille. Bois sec et épices, le tout nappé d’une douceur insoupçonnée. Crème brûlée, noisettes et tourbe verte. Finale: Épices chaudes et bois gorgé de sherry. D’une belle longueur, la fumée iodée fait office de toile de fond pour épices, cantaloup et raisins blancs. Équilibre: À la hauteur de attentes et de la réputation de la distillerie. Très unique par rapport aux autres Lagavulins sur le marché. Un sacré beau coup pour souligner le bicentenaire de la distillerie. Un peu jeune, mais avec un taux d’alcool qui compense amplement.

Talisker 57 North Single Malt Scotch 57% – 175,25$ Exclusif SAQ Signature

CSW : Un Talisker en format brut de fût ? Wow ! L’explosion de saveurs que ce whisky procure est simplement magistral. Le poivre est encore plus mis de l’avant, ainsi que la tourbe généreuse et sale typique de la distillerie. Si vous aimez le Talisker 10, ce whisky est pour vous, en version concentrée et intense.

QW (2013) : André 91%Algues séchées brulées, nez généreusement sucré hypnotisant l’alcool qui se montre très discret mais à l’affût, prêt à frapper. Sel. Arrivée sucrée suivie d’une vague alcoolisée. Roche poreuse, pierre chauffée à blanc puis par la suite chocolaté. Maritime et réchauffant. Longue rétro saline et fumée. Major stuff !!!
Patrick 90%Paille brûlée, fumée, sel, légers fruits et épices ou poivre fin, enveloppant le tout. Le poivre est plus discret qu’à l’habitude, mais quand même très présent. Bel ensemble qui évolue agréablement. Très agréable, très riche et bien équilibré, un vrai malt de dégustation qui pourra aussi devenir le dram régulier du chanceux qui pourra en trouver plus qu’une mini-bouteille!
RV 88.5%Tourbe jaune et paille brûlée. L’arrivée est un peu décevante, mais ca monte en tourbe et en sel, en cendre mais sans fumée. L’aftertaste est intéressante en bout de langue mais pas en gorge, avec du bon vinaigre. Tout y est même si ça manque de cohésion. Un Talisker qui a échange le poivre pour le sel et qui me réconcilie avec Talisker qui m’a déçu dans son dernier bottling de 10YO.

Bowmore Vintner’s Trilogy Volume 3 Port Cask 27 ans Single Malt Scotch 48,3% – 750,00$ Exclusif SAQ Signature

CSW : La troisième et dernière édition de cette trilogie, à 27 ans d’âge et une double maturation en ex-fûts traditionnels de Bourbon, mais aussi de Porto, pour plus de fruits rouges et de sucrosité. Les fruits rouges en compote sont à l’honneur, avec tout ce qu’on attendrait d’un bon dessert aux fruits et aux chocolats noir et au lait. Bien-sûr, le tout est magnifiquement enveloppé d’une fumée végétale et verte, ressemblant à des algues brûlées.

QW (2019) : Patrick 96%Un whisky magistral, aussi bon que possible. Tout ce que j’aime dans un whisky s’y retrouve, et dans une proportion parfaite. Nez : Oh wow. Le nez magique et incomparable des vieux Bowmore, avec une vague maritime, du beau xérès sucré, du camphre et la fumée d’un feu de camp. Bouche : Le sel, la fumée, les épices, le chocolat noir et une belle dose de fruits mûrs venant du fût de porto. Finale : D’une belle longueur, marquée par le sel, les fruits et le chocolat.

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