Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (16 mai 2019).
Michel Couvreur Clearach Single Malt 43% – 65,25$ Exclusif SAQ Signature
CSW : [Je crois que la version actuelle diffère de ce que Québec Whisky a évalué il y a quelques années, puisque l’information sur la nature du vieillissement est différente de ce que QW a donné en 2012] Whisky de 2 à 3 ans (d’où le nom, signifiant à la distillerie le whisky pas tout à fait mature) vieilli en ex-fûts de Pedro Ximénez selon le mécanisme Solera contenant des whiskys jusqu’à 25 ans d’âge. Malgré la nature du vieillissement, la jeunesse du whisky l’emporte. Céréales, dattes fraîches, sucre brun, herbes.
QW (2012) : Ce clearach est un alcool de malt obtenu par distillation charentaise. Il a vieilli pendant deux années dans un fût de vin jaune du Jura: Une heure après la percée, l’alcool remplaçait le vin jaune, brassant les lies du voile encore présent. (Orge distillée le 9 juillet 2001 en Écosse).A l’origine titrant 68°2, il est réduit à 43° avec l’eau du Loch Katrine.
André 81%Très végétal au nez. Pâte filo, noisette séchées sur fond de diluant à peinture. L’arrivée en bouche est superbe, finement balancée et couvre agréablement la bouche. Une fois installé confortablement, le sucré est maitre et affiche également un léger pâteux d’où le végétal ressort avec force et qui surpasse tout le reste. La finale, à saveur de menthe séchée, est jumelée aux fruits tropicaux et est légèrement astringent en toute finale.
RV 86.5%Très malté avec de la quenouille terreuse. C’est seulement en bouche qu’on découvre la tourbe, avec du miel et du foin sucré. Très hétéroclite du début à la fin, quoiqu’il y manque un peu d’action. Bien que le nez est tout a fait anodin, ca rend la surprise encore meilleure en bouche et en finale. Une autre sorte de tourbe, mais il fait aimer être challengé. Et à son prix, une aubaine pour se tester, même si M. Couvreur aurait pu sortir un filtre a café, car il y a tellement de bois dans le fond de la bouteille qu’il risque fort probablement de changer de goût dans ses derniers centimètres.
Patrick 79-83%Au nez, new make spirit qui a été vieilli durant au moins 4-5 semaines… Au goût, céréales humides, touche de tourbe et de fruits. Donnez-lui 10 ans et il pourrait être une star… En attendant, on dirait un bon pee-wee qui croit qu’il peut déjà jouer dans la LNH. Point bonus pour les “graines” de fut dans la bouteille. D’où la note de 79%. Mais si on suit les instructions et qu’on le sert frais, wow! Le genre de drink qu’on veut retrouver après une dure journée au boulot… Pour en prendre un verre de trop sans s’en rendre compte. La seule raison qui me fait hésiter à en acheter une, c’est que je sais que si les bonnes conditions sont réunies,(lire ici, mon boss me fait c…) je pourrais vider la bouteille en une seule soirée!!
Mitchell & Sons Green Spot Irish Single Pot Still 40% – 86,00$
CSW : Mitchell & Sons savent comme faire rayonner l’Irlande au niveau du whisky internationnal. 75% de fûts américains ayant contenu du Bourbon et 25% d’ex-fûts de Xérès. Même en étant un entrée de gamme de la marque, il s’agit d’une des meilleures séries de whiskey irlandais accessible pratiquement partout dans le monde. à ne pas manquer, si vous ne connaissez pas le style irlandais typique. Ensuite, les finitions spéciales de Green Spot, ou les autres éditions comme le Yellow Spot 12 ans ou le nouveau Red Spot seront à essayer. Des pommes rouges bien mûres, même un peu molles et sucrées. De la cannelle, une bonne dose de vanille intense et concentrée, avec du miel crystalisé.
QW (2012) : Les whiskeys entrant dans la composition de Green Spot sont tous agés entre 7 et 10 ans et proviennent d’une proportion de 75% American oak ex-bourbon barrels et 25% sherry casks.
André 85.5%Nez posé et feutré de poires, de sherry, de miel et de vanille, sucré à souhait de surcroit ainsi que de quelques cosses d’oranges. La bouche dégagera de pleines vagues de gingembre et de saveurs de bois de chêne savamment balancées de saveurs fruitées et sucrées livrées sur une texture douce et very silky. Étonnamment, la finale est beaucoup plus prononcée que l’annonçaient le nez et la bouche. Une sensation de menthol rafraichissant, de fruits tropicaux et de gingembre frais envahit la bouche avant de s’éteindre lentement sur des draps d’épices et de saveurs de bois de chêne un peu sec. Belle présentation, saveurs bien agencées les unes aux autres, mais dans l’ensemble trop conservateur et un brin prévisible.
Patrick 84%Un bon whisky de tous les jours mais qui ne saurait gagner des concours… Bon, je m’en suis tout de même servi une autre shot aussitôt le premier verre terminé. Nez : Belles céréales sucrées, avec une touche fruitée subtile, des épices et des pommes rouges. Bouche : bois épicé et brûlé, miel, pommes et une tonne de céréales. Finale : Un peu courte, mais agréable.
Martin 85.5%Jaune doré tirant presque sur le tournesol. Nez : miel, citron et caramel, avec une touche de fleurs et de menthe. Fruits rouges, pétales de rose et gomme balloune. Bouche : fruits, fleurs et herbe, céréales et épices timides. Agrumes et miel sucré se perdent rapidement dans une drôle d’amertume qui nous ouvre les portes de la finale. Finale : planche de chêne poussiéreuse gorgée de sherry astringent. Équilibre : quand même solide comme Pot Still Whiskey, pas au stade du Redbreast mais je salue tout de même son côté xérès.
RV 84%Il sent bon. En bouche c’est bien. Mais tout est en finale. Épices, miel de trèfle, blé séché, gâteau aux noix. À nouveau c’est bien mais on dirait que je vais m’en tanné vite. Vive les dégustations pour éviter de les acheter et d’être déçu. Surtout que le rapports qualité est pas mal risible.
Michel Couvreur Overaged 12 ans Blended Malt 43% – 90,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Mélange d’une cinquantaine de Single Malt âgés entre 12 et 27 ans. Vieilli en ex-fûts (Butt) de Xérès. Beaucoup de noix, de céréales, de fruits noirs séchés. Un peu simpliste, mais extrêmement riche, au point où l’on se demande si la bouteille est vraiment celle que le marchand pense nous avoir vendu à ce prix.
QW (2016) : Patrick 92%Une bouteille qui ramassait la poussière depuis des années dans la Whisky Room. Ne la cherchez plus, je l’ai bue jusqu’à la dernière goutte! Yep, au risque de sonner un comme un vieux schnouk nostalgique, on en fait plus des comme ça. on en fait plus des comme ça, et c’est dommage. Un whisky spectaculaire. Nez : Xérès et touche de fumée portée par un chêne savoureux. Bouche : Xérès chaleureux, tourbe fumée, chêne brûlé et pointe de vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et fumée.
Redbreast 15 ans Irish Single Pot Still 46% – 115,25$
CSW : Un autre classique qui entre en SAQ ! Combinaison d’ex-Xérès et d’ex-Bourbon, embouteillé à 46% contrairement au 12 ans. Très belle complexité, avec un mélange de fraîcheur, de richesse d’arômes profonds et sucrés.
QW (2013) : Fin 2005, pour les 50 ans de La Maison du Whisky, la distillerie Midleton avait embouteillé pour la première fois de son histoire une Redbreast de 15 ans d’âge. Cette édition limitée avait fait à l’époque grand bruit. Avec la création d’une appellation dédiée, Redbreast est devenu un Single Pot Still (tous les pure pot stills actuels proviennent d’une seule distillerie: on a donc décidé de mettre en valeur ce fait, de la même manière que les distilleries écossaises avec leurs les single malts et single grains).
André 88.5%Nez huileux et un peu cireux. Au départ, les fruits rouges et la confiture de fruits, un brin de citron et de vanille. Bouche ample encore plus sur les fruits, la cannelle et le toffee. Les épices se présentent avec force en milieu de bouche et toujours les fruits rouges et la grappe de raisins murs. À certains égards, un whisky à mi-chemin entre certains rye-whiskies américains et certains sherry cask single malts. J’aime la finale sur le caramel et le toffee et l’ambigüité des styles. Un des rares irish whiskies à pouvoir prétendre pouvoir représenter (en bien) le style des whiskies irlandais.
Patrick 84%Au nez, on croirait d’abord un bourbon, avec les épices et la cerise… Mais les notes d’huile de lin finissent par apparaître. En bouche, la texture de l’huile de lin ne nous étonne guère, le tout est très fruité et légèrement épicé. La finale s’étire sur une drõle de note de lin, de brûlé et de cerise. Mes attentes étaient très élevées… Alors je suis un peu déçu malgré qu’il s’agit tout de même d’un bon whisky.
Martin 89%Ambre doré qui fait face au soleil bruni. Nez : toffee, caramel et fruits tropicaux. Chêne, miel et sucre brun. Dattes. Caramel chauffé. Bouche : fruits des champs, mûres, miel et vanille. Chêne et sucre d’orge. Finale : les fruits laissent place ici au bois et aux épices. Une belle progression des saveurs nous a emmenés jusqu’ici. Équilibre : bien que sa complexité soit fort plaisante, il arrive un peu en dessous de son jeune frère de 12 ans.
Bruichladdich Port Charlotte MRC:01 Single Malt Scotch 2010 59,2% – 139,75$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Vieilli principalement en ex-fûts de Bourbon de premier remplissage, le whisky subit une deuxième période de maturation en ex-fûts de vin français, pour enfin être joints ensemble pour être finis pendant un an dans des fûts de la Rive-Gauche de Bordeaux. Une certaine sensation d’assèchement se fait sentir en bouche, prouvant la présence des tanins provenant du bois et possiblement du vin. Les fruits brûlés dominent avec les notes de vanille, de caramel et d’épices comme le poivre noir sont au rendez-vous. La texture est magique !
Macallan M Single Malt Scotch 44,5% – 6 500,50$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Dernier embouteillage de la portion de luxe de la série 1824. Fruits séchés, avec une légère poussière sur le dessus. Ce qui frappe le plus ici, c’est la texture extraordinaire. Mais bon, à ce prix, j’espère grandement que c’est exceptionnel ! La complexité y est, mais on dirait que le fil conducteur est difficile à suivre. Le Xérès masque beaucoup le caractère de la distillerie, malgré le fait que c’est fait d’une main de maître. Sirop de fruits confits, chocolat amer, café au lait riche et crémeux, moka, chocolat chaud de qualité gastronomique.
QW (2013) : AndréLook très foncé, rustique. Nez sirupeux de sherry vieillot, fruits confits, oranges et les fruits séchés (raisins, pruneaux), de vieux tonneaux humides et poussiéreux. La bouche est à la limite du sherry excessif, visqueux et enrobant, généreusement fruité (fruits sec du nez), et encore ce même bois rustique et poussiéreux s’accompagnant d’une forte ambiance de raisins secs. Finale très longue et fruitée, les retours de rétro-olfactions reviennent plusieurs minutes après avoir terminé le verre, le sherry est collant et amoureux, avec une finale un peu sèche en fin de bouche, comme si on était dans une vieille bibliothèque humide et poussiéreuse. Tel que discuté précédemment sur Facebook avec quelques amis, je crois encore qu’une bouteille de ce prix est loin de faire l’unanimité. Dans le cas présent, celui-ci est justifié par la notion de rareté (certains fûts du mélange datant des années 40 si j’ai bien compris). Comme j’y ai goûté une première fois en compagnie de Martine Nouet, j’ai bien peur de ne pas paraitre objectif alors je me contenterai des tasting notes. Un gros merci à Johanne et Marc.