Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (15 août 2019).
Laphroaig Select Single Malt Scotch 40% – 69,75$
CSW : Mélange de whiskys à priori sélectionnées pour les versions suivantes : Quarter Cask, PX Cask (boutiques hors-taxes seulement) et Triple Wood. Celui-ci est enfin fini dans des fûts américains neufs durant les 6 mois les plus chauds de l’année. Les saveurs sont équilibrées, riches et complexes. Par contre, la texture diluée ne vient pas supporter le tout, ce qui le rend un peu mou et sans colonne.
QW (2014) : Le Laphroaig Select est un assemblage des versions Quarter Cask, PX Cask et Triple Wood pour ensuite être vieilli pendant les 6 mois les plus chauds de l’année en fût neuf de chêne américain.
André 79%Mon Laphroaig, mais qu’Est-ce qu’ils t’ont fait ??? Nez typique de la distillerie, quelle balance, quelles superbes arômes… Notes médicinales habituelles, tourbe un peu sale et crasseuse, vagues fruits tropicaux, poires mûres, citrussy/citron, chocolat noir et retour sur le TCP. On sent les saveurs amadouées et latentes, un peu de pastilles Fisherman’s friend aussi. La bouche est malheureusement molle et sans vie, la texture épouvantable, même si les saveurs sont superbes. Le nez lui aussi évolue et les arômes gagnent en force et la balance s’arrondit encore plus. On retrouve en bouche les mêmes saveurs que les arômes du nez, mais le canevas est déficient et la texture… disons-le, est à chier… Sursaut de fruits confits en finale de bouche, c’est agréable et inattendu, et beau mélange de feu de plage, de tourbe et de saveurs médicinales nappées de jus de citron. Le camphre s’allonge en bouche et procure un feeling de menthol style pastille pour la grippe assez singulier. Dommage d’avoir gâché un si beau Laphroaig en le présentant à 40% d’alcool… A++ pour les arômes et saveurs, C- pour la texture en bouche et le taux d’alcool inadéquat.
Patrick 82%Pourrait être un excellent whisky, mais il est tellement dilué que ça en est presque désagréable. Ramenez-le à au moins 46%, il mériterait 10 points de plus! Dommage d’avoir gaspillé ainsi un si bon whisky. Rapport qualité/prix insultant, compte tenu de la quantité d’eau qu’on nous vends à prix d’or. Nez : Orge fumée et tourbée à plein nez, l’ensemble étant dominé par une belle note de cendre et de bois brûlé. Bouche : Sensation en bouche trèèèèès aqueuse. Cendre, bois brûlé et tourbe. Finale : Un peu courte et portée sur le bois brûlé.
Martin 83%Beau doré neutre rempli d’espoir pour un malt si tourbé. Ses jambes rapides trahissent son taux d’alcool faiblard. Merde. Nez: La tourbe crasseuse traditionnelle à Laphroaig saute au nez, mais semble cette fois-ci empreinte d’une certaine douceur. Ensuite miel, orge et caramel se laissent lentement découvrir. L’iode est là mais se fait plus discrète au profit de la vanille, des épices et d’une pointe de poire. Prometteur est un mot faible. Bouche: Une douce tourbe a la politesse de laisser s’exprimer du caramel et des noix grillées, ainsi que du chêne gorgé de miel. Malheureusement sa texture quasi-inexistante en fait un pétard vachement mouillé. Finale: Longueur risible dûe à son taux d’alcool complètement à côté de la plaque. De faibles notes de vanille et de tourbe peinent sans succès à rattraper ce gâchis. Équilibre: Certaines distilleries ont les burnes qu’il faut pour sortir des expressions NAS à tout casser. Laphroaig, bien que vous faites habituellement partie de ce lot, cette fois-ci retournez faire vos devoirs.
Johnnie Walker Double Black Blended Scotch 40% – 75,75$
CSW : Un Johnnie Walker ayant été vieilli dans des fûts qui ont été carbonisés, pour ajouter une couche de fumée (non-tourbée) au whisky déjà un peu tourbé. Excellente complexité et mélange de saveurs.
QW (2014) : André 87%Nez très agréable, fruité avec un fond de réglisse noire, du sucre, de la vanille et du charbon de bois froid. Épices latentes, s’alourdissant avec le temps. Le nez aussi devient plus pointu en s’aérant. Arrivée pauvre et diluée, très liquide, mais suivant cette livraison ordinaire, une belle apparition à saveur de Lagavulin diluée avec de l’eau, bien relevée en arômes de tourbe. C’est surprenant et inattendu. Un peu trop volatile, mais les belles effluves de tourbe avec un d’accent maritime, jumelées d’épices à saveur de gingembre servent de pont vers la finale. Dommage que l’ensemble soit un peut trop diaphane car le punch de la bouche et la tourbe de la finale sont très intéressantes.
Patrick 85%Nez : Puissante tourbe fumée étonnante pour un blend. Un bon mélange d’épices à steak et de bois brûlé. Bouche : Très fumé et tourbé, et toujours les épices à steak. Finale : La fumée s’étire très longuement. Vraiment très longuement. C’est impressionnant. Balance : Manque un peu de balance, mais demeure très bon. Je préfère toutefois le « Black » régulier. Mais ca reste une très bonne idée!
Martin 84.5%Ambre foncé +1 sur un JW Black régulier. Nez: Caramel et beurre salé, chêne brûlé. Traces de fleurs, de cuir et de charbon. Semble timide comparé à l’aspect sinistre de la bouteille. Le emo des Johnnie Walker? Bouche: Peu de corps, plutôt léger, voire même insipide. Oignons caramélisés et cassonade brûlée. Cendré mais à peine terreux et tourné. Finale: Une fumée amère transporte des notes de pneu brûlé et d’écorce d’orange. Équilibre: Un bel effort ici encore une fois, mais je m’attendais à beaucoup plus. Dans mon livre à moi, le JW Black original est supérieur. Montez-moi ça à au moins 43% d’alcool et on va peut-être retourner à la table des négociations.
RV 84%Pas un gros profil olfactif mais le côté brûlé s’installe confortablement bien par rapport aux éditions régulières. Très fort au palais avec pas autant de caramel que je m’attendais, mais bien de la fumée. Par contre, même pour un blend, je trouve la finale trop courte, ce qui autant plus triste pour un Johnnie Walker qui sort enfin du lot.
Basil Hayden’s 10 ans Kentucky Straight Bourbon 40% – 75,75$
CSW : Une des quatre bouteilles de la Small Batch Collection. Mêmes proportions de grains (parmi les 49% restants, il y a haut taux de seigle) et vieillissement en fûts américains neufs ayant été fortement chauffés. Assez épicé, avec des clous de girofle et de la vanille, avec une belle fumée de bois et beaucoup de poivre. Quelques fruits, mais plus axé sur les épices et le bois.
Johnnie Walker Green Label Blended Malt Scotch 43% – 80,25$
CSW : Le whisky de malt 15 ans de Johnnie Walker, vieilli en bois de cèdre, apportant des notes végétales de type sapineuses en avant-plan. Un peu de tourbe, des fruits comme les oranges et des pommes vertes. Un des Johnnie Walker abordables le plus complexe.
QW (2013) : Un vatted issu d’une quinzaine de single malts de 15 ans dont on reconnait entre autre le Talisker, le Cragganmore, le Linkwood et le Caol Ila.
André 82%Nez riche et quand même plus attirant que ses consœurs; tabac, chocolat, épices, miel que l’on retrouve aussi en bouche malheureusement de façon trop éphémère pour moi, cédant la place à l’orge. Cette belle orchestration tombe à plat trop rapidement, même si l’orge déserte assez rapidement pour laisser le retour au chocolat, au miel et à la fumée pour la finale. Un patchwork d’arômes, livrés avec humilité mais ne comblant pas le vide laissé par le manque de texture en bouche et par l’attente inassouvi présentée au nez.
RV 75%Agace. D’abord avec un manque de direction olfactive, une fois qu’il a respirer il est plus concerté, et m’étonne un peu avec de la pierre de lichen. Il y a plus de profondeur en arrivée avec un caramel fumé, mais la finale d’oignons sales, terreux et rances font dérailler le train.
Patrick 84%Nez suave de lichen épicé et de caramel. Au goût, les épices, les fruits mûrs, le sel, la fumée et un léger caramel sont bien assemblés. En finale, le sel est omniprésent et les algues font surface. L’ensemble est bien équilibré, mais manque de l’effet « wow » que je me souviens d’avoir déjà vu dans cette bouteille.
Martin 87.5%Le verre montre une belle robe d’un cuivre riche près de la châtaigne ou du marron. Non Steve, pas la couleur. En fait oui je parle de la couleur, mais celle du whisky, pas du marron. Nez: Tout-de-go, impression surette avec un côté sec. Un air de citron, lime et pamplemousse à l’avant-plan, supporté par des effluves de feuilles de tabac et de terre humide. En-dessous de tout cela, on croit percevoir d’infinitésimales traces d’amande et de vanille. Bouche: Riche et onctueux. De jolies notes de citron s’effacent derrière un mur de crème glacée à la pistache. Le fait que cette expression titre à 43%, et non pas 40% comme bien d’autres blends, aide particulièrement à lui fournir un corps qu’elle n’aurait pas eu en d’autres circonstances. Finale: Retour de la vanille et du citron, enrobés d’une belle mais pas trop affirmée dose de fumée de tourbe. Équilibre: Éblouissante complexité pour un blend. Ses quinze ans lui vont à merveille. J’adorerais pouvoir trouver cette expression en sol québécois…
Redbreast Lustau Single Pot Still 46% – 85,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : La richesse du Single Pot Still irlandais (orge maltée et non-maltée mélangées ensemble) avec un vieillissement en ex-fûts de Xérès de la maison Lustau… Wow ! Richesse, onctuosité et fruits séchés sont au rendez-vous. À goûter et à avoir dans sa collection, absolument.
QW (2017) : Nouveau Single Pot Still permanent de la gamme Redbreast, ce whiskey Lustau Edition est le résultat unique d’un partenariat entre Lustau Bodegas, située à Jérez de La Frontera en Espagne et la distillerie Redbreast. Initialement vieilli entre neuf à douze ans dans une combinaison d’anciens fûts de Bourbon et de Sherry Oloroso, Redbreast Lustau Edition a bénéficié d’un affinage supplémentaire en fûts de chêne espagnol ayant contenu du Lustau Oloroso. C’est au travail de Billy Leighton, Master Blender chez Irish Distillers et du défunt Manuel Lozano, vigneron qui a donné à Lustau son prestige international, que l’on doit Redbreast Lustau Edition Sherry Finish.
André 88%Superbe nez de réglisse rouge et de cerises, petits fruits sauvages, prunes, cerises noires, caramel, belles grosses oranges bien mures, pelure de pommes dans la cannelle, chocolat au lait, raisins mauves. La bouche est très fruitée, bien ronde et moelleuse au niveau texture et offre une cascade d’épices qui surprend beaucoup compte tenu de la douceur générale des éléments. En bouche, la pelure de pomme, cerises noires, oranges. Il y a définitivement un lien entre cette édition et la régulière de 12 ans d’âge au niveau saveurs et arômes. La finale est longue et finement cireuse, sur les fruits rouges et une volée persistante d’épices. J’adore la présentation de ce produit qui a su tirer son épingle du jeu sans dénaturer ses origines. Sur une note plus personnelle, je lui trouve un peu trop d’épices et une petite touche (que je ne saurais identifier) qui m’agace un peu en toute finale. Encore une fois, Redbrest garde et cap et présente de la qualité.
Patrick 90%L’un des meilleurs whiskey Irlandais que j’aie goûté. Je suis allé m’en acheter une bouteille après y avoir goûté. Nez : Un nez unique, présentant des fruits, de la crème brûlée, des noix grillées et un peu de vanille. Bouche: L’arrivée en bouche est marquée par le xérès, avec de beaux fruits mûrs savoureux, du caramel, de la vanille et une bonne dose d’épices provenant du bois. Finale : Longue et marquée par le bois épicé qui a trempé dans le xérès.
Kilkerran 8 ans Cask Strength Single Malt Scotch 56,5% – 93,50$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Une signature maltée et mielleuse comme on voit souvent avec des An Cnoc ou du Balvenie, mais napée d’une délicate fumée de tourbe grasse. Un beau côté crémeux à la café au lait, quelques noix savoureuses. La force de l’alcool est bien intégrée au whisky, ce qui apporte les aspects positifs, sans trop de négatif, voire pas du tout.
Bunnahabhain Toiteach A Dha Single Malt Scotch 46,3% – 99,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Deuxième du nom (A Dha signifie deuxième), il est un peu plus axé vers le Xérès que la première édition, selon plusieurs. Pour ceux qui ne connaissent pas, le Toiteach (1er) a en fait été le premier tourbé de la gamme officielle. Une merveilleuse combinaison de tourbe à la Bunnahabhain, c’est-à-dire bien dosée, avec un vieillissement en excellents fûts de Xérès et de Bourbon. Un autre bijou signé Bunnahabhain.
Aberlour 16 ans Single Malt Scotch 40% – 108,75$
CSW : Une combinaison de fûts de bourbon de 1er remplissage ainsi que de fûts de Xérès Oloroso à la Aberlour. Du vrai Speyside, tout en douceur et en richesse. Pourrait cependant gagner à être embouteillé à plus haut degré d’alcool.
QW (2012) : André 87%Plus de corps que le 10 ans d’âge. Les cerises sont au premier plan, suivi d’arômes de gâteau aux fruits chaud dans le temps de fêtes. Doux et soyeux, on sent une recherche, un vieillissement qui fait de lui un single malt plus mature et typé que son jeune frère. Mais pour le même prix qu’un Aberlour Abunadh, difficile de ne pas considérer de prendre le 2eme choix. Très agréable et éclipse le Aberlour 10 ans, n’en déplaise à Jim Murray.
Patrick 86%Nez très chaleureux, où le xérès ne se fait pas trop discret contrairement aux épices du bourbon. Au goût, Aberlour nous démontre encore sa maîtrise du vieillissement en fût de xérès : une arrivée riche en bouche marquée par le xérès et les épices, évoluant jusqu’à ce que le sucre du vin vienne remplacer les épices du bourbon. En finale, une vanille cireuse vient malheureusement tout aplanir. Très bien équilibré, idéal pour l’automne et l’hiver, ou pour les soirées d’été un peu trop fraîches.
Martin 87%Orange vif et riche. Nez: Doux et sucré, orge juteuse et xérès enflammé. Raisins secs, bois, caramel, kool-aid à la cerise. Gâteau aux épices, cuir et vanille. La bonne façon de s’exprimer pour un fût de sherry. Cacao et fleurs. Bouche: Un peu plus aqueux que prévu. Raisin juteux et caramel, sherry et épices, cuir fumé, cassonade, miel et vanille. Finale: Chêne, raisins et xérès avec une touche de vanille. Longue et soutenue. Équilibre: Un solide Aberlour, un peu comme un Abunad’h avec une force d’alcool régulière. Définitivement une des rockstars de la gamme standard de la distillerie.
Kilchoman Loch Gorm Single Malt 46% – 148,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Un Kilchoman vieilli en fûts de Xérès. La tourbe caractéristique de Kilchoman adoucie par le Xérès. Très sirupeux.
QW (2018) : Fruit du mélange de 19 fûts de sherry Oloroso distillés en 2007, 2008 et 2011 et embouteillés à l’été 2018. Édition limitée de 15000 bouteilles.
André 90%Magique, ces éditions de Loch Gorm conjuguent la tourbe et le xérès de façon magistrale. Au nez; fumée de tourbe terreuse bien calme, xérès aux notes de framboises et de cerises, caramel et chocolat, marmelade d’oranges, clou de girofle, cannelle, bonbons casse-grippe à l’eucalyptus. Quelle texture en bouche, veloutée et ronde, la tourbe est approchable, belle puissance cachée par l’apport affirmé du xérès, amalgame d’épices, de sel de mer et de poivre broyé, chocolat noir, oranges, raisins secs et cerises. On ressent l’apport des whiskies plus âgés qui arrondissent la vivacité un peu prompte de la tourbe terreuse. Ce virage ne plaira pas nécessairement à certains fans qui suivent la distillerie depuis plusieurs années, mais démontre définitivement l’évolution de ce whisky au travers les années. Finale hyper douce, caramel salé, tourbe drapée de sherry onctueux, notes de chocolat noir finement amer.
Patrick 92%Loch Gorm, toujours un grand plaisir! Une autre superbe édition qui se boit tellement bien, j’adore! Nez : Fumée de tourbe, notes d’orange, épices et une touche de fruits très subtile. Bouche : Bois carbonisé et épicé, fumée de tourbe, belle dose de fruits sucrés. Finale : D’une belle longueur, épicée, fruitée et surtout fumée.
Martin 92%Nez: Racé, distingué. Tourbe douce bien à sa place, laissant le sherry pleinement s’exprimer. Raisins, dattes, pruneaux, orange, cacao et tabac en feuilles. Touche de cuir tourbé. Bouche: Compote de fruits rouges, chène poussiéreux, tourbe huileuse, raisins juteux et explosion de xérès. Semble vouloir tomber dans l’excès, mais tout est contrôlé de main de maître. Finale: Longue et chaleureuse, sur le maintien de toutes les belles notes qui ont parsemé notre parcours jusqu’à présent. Équilibre: Rares sont les embouteillages qui allient tourbe et xérès à ce niveau de qualité. Loch Gorm livre la marchandise à tout coup.

Glenlivet 18 ans Single Malt Scotch 43% – 150,50$
CSW : Un classique de la distillerie, qui combine intensité, finesse, équilibre et richesse. Cependant, le prix en SAQ a grimpé dans la dernière année, passant de 105$ à 150$. Pour le prix, il y a mieux, mais sinon, si vous pouvez l’avoir moins cher ailleurs, allez-y. Une excellente entrée au monde des whiskys âgés, à des prix (normalement) raisonnables.
QW (2013) : André 85%C’est doux. Beurre vanillé, chêne? Floral. Le lien beurre-babeurre doux et l’âge est intéressant. Frais pour son âge, un single malt qui vaut le détour.
RV 82%À peine majeure mais presqu’aussi insignifiante que sa jeune sœur. Pire que le 12 ans au nez, heureusement en bouche les fruits (poire) sont beaucoup plus présents. La finale est un peu plus régulière – ou moins ragoûtante – avec du caramel brûlé, quoique trop monocorde. The Glenlivet est vraiment dans une ligue à part.
Patrick 85%Beurre??? Feuillu; beurre, beurre, beurre; doux, vanille en arrière goût? Belle bouteille, mais pas à tout casser.
Martin 83%Doré, foncé, onctueux et gras. Nez: Malt à peine fumé, laissant place aux céréales. Citron, vanille et crème anglaise. On parvient à percevoir avec un peu d’effort le plus léger des cuirs. Bouche: Malt sucré. Très doux. Trop doux? Miel et très peu d’épices. Pommes et amandes. À peu près pas de poids ou de caractère. Finale: Infime fumée et épices qui se dépêchent à quitter après un malaise à table. Serait-il trop vieilli? Équilibre: Le 15 ans a plus de caractère. Serait-ce le fût de limousin? ou peut-être aurait-on pu juste l’embouteiller à 46% pour un peu plus de couilles?
Bruichladdich Octomore 10 ans Cask Strength Single Malt Scotch 56,8% – 249,75$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Avec un malt tourbé à 167ppm, le whisky est vieilli 10 ans dans une combinaison d’ex-fûts de Bourbon (50%) et d’ex-fûts de Grenache blanc. La traditionnelle bête de tourbe, avec un très léger côté fruits blancs, fleurs parfumées, lytchee, ananas, vanille et caramel très riche et onctueux. Un régal pour les vrais amateurs de tourbe racée et intense.
QW (2017) : [Évaluation de l’édition 2016]
André 86.5%Grappe de raisins mauves, fruits tropicaux nappés de vanille et de miel, tourbe un peu animale et industrielle, graisse industrielle, nez un peu tranchant et sur l’alcool. Texture huileuse en bouche, duquel explose une salve toubée et phénolique aux accents industriels et bruts très intense, Chili Flakes, huile brute, sensantion industrielle presque que vieille cheminée crachant de la fumée noire sur l’album Animals de Pink Floyd, chocolat noir, terre mouillée parsemée de racines mortes. La finale est poivrée et sèche, l’alcool puissant, encore cette sensation industrielle et brute. Je m’attendais à une version plus posée et ronde. La présentation manque de fini et d’attention.
Patrick 90%Complexe, superbement balancé et intense… Eh bien… Pas aussi intense que les autres Octomore. L’âge a définitivement fait son effet en adoucissant la bête… Dont il faut tout de même toujours se méfier de la morsure! Nez : Probablement la fumée la plus subtile (mais encore…) que je n’aie jamais senti venant d’un Octomore. Le tout avec une note subtile de fruits, d’épices et de poivre. Bouche : Ah ah! C’est ici que la fumée se cache! Fumée hyper intense, poivre de feu et, après quelques gorgées, les notes de céréales sucrées typiques d’Octomore font une discrète apparition. Finale : D’une belle longueur, savoureuse, fumée et épicée.
Martin 89%Nez: Un vent de tourbe nous réveille avant même que nous plongions le nez dans le verre. Fruits rouges et grappes de raisin. Crème pâtissière et grains de céréales. Fraise. Bouche: Belle texture et beau poids en bouche. Épices, raisins et miel, le tout enveloppé dans une tourbe crasseuse. Finale: Assez solide et aggressive, sur à peu près les mêmes notes retrouvées en bouche. Longueur à la hauteur des attentes générées par son caractère et son taux d’alcool. Équilibre: À l’image du reste de la série, sombre, fumé as fuck et sans compromis.
Chivas Regal 25 ans Blended Scotch 40% – 286,25$
CSW : Un Blended de cet âge, ça promet en complexité. L’influence de la fumée de tourbe ne se montre pas beaucoup, pour laisser place aux arômes venant d’un long séjour en fût. Dates, noix, balancés avec un peu d’orange amère, accompagné d’un côté tabac. Intéressant, mais la finale tombe à plat trop rapidement dû au taux d’alcool abaissé. Cependant, si vous aimez les saveurs décrites précédemment, lancez-vous, c’est un produit intéressant ne serait-ce que pour goûter un 25 ans d’âge à moindre prix.
QW (2013) : Chivas Regal 25 ans est de retour après 99 années d’absence … Le nouveau Chivas Regal 25 ans rend hommage à la toute première version du Blend Chivas Regal, également un “25 Year Old” whisky, qui a été expédié depuis Aberdeen, en Écosse, à New York en 1909 pour satisfaire les palais sophistiqués de la haute société américaine. Il devint rapidement la coqueluche des Américains et s’affiche désormais telle une icône mondiale. Lancé en grande pompe fin 2007 à New York, c’est une œuvre majeure reconnue comme telle par son créateur, le célèbre maître distillateur Colin Scott, qui a décrit ce whisky comme “sa plus grande réalisation personnelle”.
André 86%Pêches, pâte d’amandes, mousse de sphaigne pour empoter les plantes, lait au chocolat. Finale légèrement fumée (cigare) et cosses d’oranges trempées dans le chocolat. S’apaise trop rapidement en bouche, mais agréablement doux. Si le côté menthe du Strathisla s’affirmait haut et fort dans l’édition 12 ans, le 25 ans démontre plus que les prunes et les fruits du Longmorn (et les Aberlour) tiennent la route plus fermement dans les éditions plus âgées.
RV 87%Nez très volubile avec de l’orange boisé et de la confiture de fraise sans pectine. Au goût ce sont les prunes du Longmorn 16 qui font surface en compagnie de fumée. Beaucoup plus chocolaté que les autres, il est excellent même s’il manque un peu de finale, et qu’il est au même prix que 3 bouteilles de Lagavulin 16…
Patrick 85%Orange et noix au nez. Au goût, chocolat noir, boisé brûlé, touche orange. En finale, un chocolat épicé prends énormément de place, laissant toutefois une très légère touche orangée se pointer le bout du nez. Agréable en autant qu’on n’a pas à régler la note…
Midleton Barry Crockett Legacy Single Pot Still 46% – 299,50$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Un irlandais vieilli en ex-fûts de bourbon et de fûts américains neufs. Environ 2 500 bouteilles sont produites par années. Il a été nommé en l’honneur de son maître distillateur. Un Single Pot Still riche et onctueux. Pour les amateurs de whiskies des Lowlands et/ou des jeunes Balvenie, de par ses notes végétales et très céréalières.
QW (2018) : No 9195. Midleton vient de rajouter à son portefeuille son tout premier single pot still, sous le nom de son maître distillateur, Barry Crockett. Avec la création d’une appellation dédiée, cette cuvée de Midleton est devenu un Single Pot Still (tous les pure pot stills actuels proviennent d’une seule distillerie: on a donc décidé de mettre en valeur ce fait, de la même manière que les distilleries écossaises avec leurs les single malts et single grains).
Pour plus de trente ans, Barry Crockett occupait le poste de Maître Distillateur à la Distillerie de Midleton, tout comme son père auparavant, Mr. Max Crockett. Pour être plus précis, Barry Crockett est né, a grandi et vécu dans la maison du Maître Distillateur, à l’intérieur même de la distillerie, et ce jusqu’à sa retraite il y a deux ans. Le Barry Crockett Legacy est un assemblage d’une sélection par Barry lui-même de whiskeys d’alambics maturés dans des ex-fûts de Bourbon ainsi qu’une sélection de distillats de whiskeys d’alambics maturés, eux, dans des fûts de chêne vierge.
André 91%Nez très challengeant, les odeurs demandent de l’attentions et beaucoup d’analyse; poires, bois de chêne toasté, oranges & mandarines, réglisse rouge et pelures de pommes recouvertes de toffee fondu. Le côté cireux singulier du Redbrest est aussi perceptible, les saveurs qui rappellent les pommes rouges cireuses trempées dans le toffee, saupoudrées d’épices, herbe verte mouillée, fût de chêne toasté, vanille t miel, poires pochées, cannelle, pear drop. Ce qui étonne c’est la finale étirée par les épices et les cœurs de pommes rouges, les nectarine (oranges ou mandarines), melon au miel que tranchent d’agréables notes de poivre noir broyé. Une belle création, la palette aromatique du whisky appelle à la recherche et à l’attention. J’adore les whiskies qui me forcent à creuser et décortiquer.
Patrick 92%Un excellent whiskey, riche, succulent, complexe et bien équilibré, dont le seul problème est prix exorbitant. Nez : Appétissant parfum dominé par les céréales où semble se mélanger les arômes sucrés et huileux d’un bon pot still et boisés d’un superbe bourbon. Bouche : Oh que c’est bon! Des céréales sucrées, du bois frais et des épices craquantes, avec une touche de vanille pour marier le tout ensemble avec brio. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et les notes boisées.
Bowmore 1989 23 ans Port Cask Cask Strength Single Malt Scotch 50,8% – 699,50$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Embouteillage spécial de la distillerie, entièrement vieilli dans les fûts de Porto. Ce type de fûts se marie très bien aux notes tourbées (mais relativement douces) de Bowmore. Oranges sanguines, bitters à l’orange style campari, figues, dattes, prunes, avec des influences de café fraîchement moulu. Un mélange extraordinaire.
QW (2014) : Embouteillé en 2013.
André 87.5%Cerises et fraises tourbées, pruneaux séchés, épices, chocolat noir fourré à l’orange qui apparaitra un peu plus tard après que le whisky aura respiré un peu. Les épices assèchent le nez qui est un peu vif. On peut ressentir la puissance du whisky bien caché sous l’édredon fruité. En bouche, approche d’une texture savonneuse (florale?) , le panier de fraises, prunes et de cerises, la tourbe salée, la cannelle et les bonbons rouges en forme de poisson, toffee chocolaté. Finale longue et satisfaisante, beau mélange de fruits et de tourbe avec une rétro-olfaction aux accents épicés et salés. Je reste un peu ambigu; j’adore les fruits et le sherry, j’aime moins les épices et la cannelle. Dernier détail, pour une bouteille à 700$ pièce, la boite de carton… me semble que ça méritait un peu plus d’attention dans la présentation.
Patrick 95%Bowmore a son meilleur, ce qui n’est pas peu dire. Tout ce qu’il faut à la bonne place, et équilibré avec brio. Un chef d’oeuvre! Nez : La mer, le porto, des prunes mûres et des cerises noires, le tout sur le bord d’un feu de camp en train de s’éteindre. Bouche : Le feu de camp en train de s’éteindre, la mer, quelques fruits frais plutôt discrets et une touche d’oranges. Finale : Longue et intense, marquée par le sel et les oranges.