Chez Malts of Scotland (MoS pour les intimes), il y avait eu un 20 ans sorti en 2009. Voici son aîné de trois ans, élevé en fût de bourbon. Comme souvent avec Highland Park, le doute provient de la profusion de profils pouvant naître au sein de la distillerie…

Nez : on trouve du citron confit, de l’anis bien présent ainsi que du miel. Cela reste très sucré et dense dans l’ensemble, le végétal n’explosant pas énormément sur la fraîcheur. L’ouverture révèle un peu de malt et de chocolat au lait. Quelques notes fermières (en retrait), de la pêche, du sel et une pointe de minéralité viennent s’ajouter bien que le tout reste compact. En étant plus patient, le sel devient vraiment ultra présent. Un nez ample et assez incitatif.

Bouche : la texture est bien riche avec du chocolat au lait, du sel, du miel et de l’anis. C’est pas mal, un brin simple et c’est malheureusement très salé ce qui déséquilibre fortement l’ensemble. L’ajout d’eau ne lui est pas spécialement bénéfique. Une bouche vraiment décevante.

Finale : la finale est bien salée, un peu fumée avec des notes végétales sporadiques et du miel citronné. Le sel reste fortement en arrière-bouche avec le citron. Globalement il s’éteint en fin de bouche.

Un whisky qui possède un très beau nez, complexe et utilisant de multiples facettes. En bouche, le sel omniprésent s’intègre mal dans un dispositif aromatique agréable mais sans puissance. La finale, elle aussi, se fait bien présente mais avec des parfums épars.

Note: 81

%d blogueueurs aiment cette page :