Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (9 mai 2019).

Kilbeggan Irish Blended 40% – 34,75$

CSW : Blend irlandais distillé deux fois (contrairement à trois pour les irlandais habituellement) vieilli en ex-fûts de Bourbon. Des notes de miel, de céréales, de poires et de pommes mûres.

QW (2013) : Ce blend irlandais a été créé à l’origine par la distillerie Locke’s, dant de 1757. Cette plus vieille distillerie d’Irlande a été fermé dans les années 50. Depuis 1994, ce whiskey renait grâce à la jeune distillerie Cooley. Le Kilbeggan vieillit lentement pendant de nombreuses années dans des fûts de chêne.
André 80%Un autre nez anodin, un autre nez ordinaire, un autre irish whisky. Céréales, orge maltée, le miel, ces mêmes odeurs qui seront les seules à se présenter en bouche. Finale courte et diffuse, passagère. Encore un autre irish whisky monotone…
RV 83%Très fruité, en bouche on retrouve davantage la peau de grosses cerises noires avec finale avec début vineux pas super agréable. Heureusement, il se conclue par une belle fumée cendreuse qui vient racheter la mise. Pas de quoi se rendre en Irlande, et comme la plupart de ses congénères, je l’oublierai rapidement.
Patrick 85%Nez et bouche typiquement Irish, marqué par des cerises, quelques agrumes, de la vanille et une pointe d’huile de lin. L’ensemble est plutôt léger, estival en fait, mais la finale nous surprend par sa longueur. Le tout est très bien balancé et on se surprend à s’en verser un autre verre…

Alberta Premium Dark Horse Canadian Blended 45% – 34,75$

CSW : Mélange de 2 whiskys 100% seigle (6 et 12 ans) et d’environ 8% de Bourbon et de Xérès, comme la législation canadienne le permet. Notes épicées du seigle, les petits fruits rouges et noirs mélangés en compote. Très riche et complexe pour le prix et pour le style. Excellent rapport qualité-prix.

QW (2013) : André 88.5%C’est une bête qui sait très bien tirer parti du 5% d’alcool supplémentaire des autres embouteillages réguliers de la même distillerie et la couleur de sa robe n’est que le reflet de sa force en bouche, de son caractère racé. Un puissant whisky (au nez rappelant presque un whisky aromatisé) sertis d’épices poivrées et de fruits secs. Le nez, au départ parsemé d’acétone (caractéristique souvent retrouvée dans les rye whiskies) s’aplanit un peu avec l’apport des fruits et des notes de vanille (retrouvées habituellement dans les bourbons). Le brûlage intensif du fût est palpable par tout nos sens; la couleur livrée à l’œil, le nez puissant et fortement fruité et sucré, la bouche avec cet arrière-goût de brûlé et fruité, la vanille, toujours la vanille. En bouche il est plutôt robuste même si bien équilibré; réglisse noire, dates séchées, barres/collation aux fruits. Finale très soutenue, fortement épicée avec un retour sur le poivre. Un Canadian whisky non conventionnel, pas nécessairement représentatif du style mais définitivement avant-gardiste.
Patrick 88%Nez: Végétaux sucrés er touche de cassonade.  Bouche:  Sève sucrée et cerise de terre.  Finale: Très sucrée, avec une pointe de nananne et banane verte.  Balance:  Belle complexité.  Non mais, vraiment belle.  Franchement.
Martin 88.5%Nez: Vanille mielleuse, seigle torréfié, caramel, un peu de bois brûlé, fruits des champs. Une touche d’érable mais si subtile que j’en suis à me demander si ce n’est pas encore ma fibre fédéraliste qui me joue des tours. Je le laisse s’ouvrir pour découvirir de la barbe à papa à la deuxième visite. Riche, entier, je dirais même distingué. Bouche: Sucré, crémeux, vanillé, toffee, épices, seigle grillé, lavande, gingembre et dattes. D’une douceur et d’une complexité qui nous font aisément sourire. Finale: Inépuisable, le sucre reste en bouche, main dans la main avec les épices du seigle. Juste assez suave. Équilibre: J’en veux plus encore. D’une ahurissante complexité pour un rye. Je voudrais dire encore doux, mais c’est plus que ça, le seul mot qui me vient en tête vient de l’anglais smooth. Lisse, non. Doux, non. Fluide, non. Disons que c’est un whisky doté d’une grande finesse, mais je ne suis pas entièrement satisfait de ce descripteur non plus. Je vais en ce cas laisser en guise de clôture la parole à une légende de l’ouest canadien, Wayne Gretzky: « On pogne pas les mouches avec du vinaigre… »
RV 87.5%Cute Petit film amnésique où les sympathiques personnages dépassent le scénario. Avec des effluves de cerises, d’érable et de râche, le whisky aromatisé ne semble pas si loin que ça. Très pesant sur la langue, le rye canadien s’incruste et la chaleur du 45% est bénéfique à l’expérience. Finale plus conventionnelle où le bois et le maître d’œuvre, dans un dernier mouvement à la longueur digne de ses aînés. Oubliez la couleur, oubliez la distillerie, oubliez l’absence d’âge; vivez simplement l’expérience.

Wayne Gretzky No 99 Rye Red Cask Canadian Blended 40% – 40,00$

CSW : Et oui ! Wayne Gretzky, après le vin, s’est mis au whisky. Nous avons donc affaire à son whisky de base, qui est vieilli dans ses fûts qui ont été utilisés précédemment pour vieillir leurs vins rouges. Un whisky canadien de seigle des plus typiques, dans un format relativement léger. Les pommes rouges, un peu poivrées et cirées, napées de miel.

QW (2017) : Finition en fûts de vin rouge provenant du vignoble de Wayne lui-même.
André 83%Beau mélange de céréales, pommes rouges, fruits séchés, une touche de rye, réglisse, caramel, raisins secs, pas un line-up digne du match des étoiles mais ça fait la job comme on dit. On ressent bien le red cask en bouche mais il est facile de confondre ces saveurs avec le côté fruits rouges épicés qu’apporte le seigle ainsi que l’étonnante présence du poivre noir. En s’aérant, le whisky offre de généreuses saveurs de caramel et de vanille, beaucoup de fruits rouges et de raisins secs encore. Malheureusement, la texture est un peu rachitique même si le canevas de saveurs est intéressant. Je trouve que le whisky est passablement influencé par le bois de chêne aussi, ce qui lui procure une légère sensation astringente en finale de bouche ainsi que quelques saveurs un peu terreuses. Pour le prix, le whisky est honnête mais ne passera pas la 2eme ronde des séries éliminatoires.
Patrick 84%Je m’attendais au pire, mais j’ai finalement été agréablement surpris. Il pourrait être plus complexe, mais comme son nom l’indique, il score sans problème. Nez : Parfum marqué par le vin. Fruité, chaleureux avec un subtil bois légèrement brûlé. Bouche : Savoureux, chaleureux et fruité. Intense au niveau du vin. Sucre brûlant. En fait, une intensité formidable compte tenu du taux d’alcool. Finale : Belle finale chaleureuse qui s’étire sur un délicieux vin brûlant.

Connemara Original Irish Single Malt 40% – 49,00$

CSW : Un single malt irlandais… tourbé ? Oui, vous avez bien lu. Le caractère tourbé avec un côté mielleux et floral. Pour les amateurs de whiskys légers et frais, qui veulent bien s’initier à cette fameuse tourbe mentholée.

QW (2012) : Lancé en 1995 par la distillerie Cooley, ce single malt fut le premier Irish tourbé. 75% de l’orge maltée employée est tourbée.
André 81%Au nez; menthe & miel, peat vert, accompagné d’une fumée rappelant un feu de camps sur le bord de la mer. Végétal et vert, une pointe de fumée et un mentholé marin très agréable. Très honnête comme qualité prix.
Patrick 86%Menthe, feuillu; peat vert, bonne initiation à l’Irlande. Très bon. Très frais, tourbeux et herbeux. J’appellerais presque ça du peat vert! Un peu de fumée. Globalement: Wow! Vraiment délicieux!.

Armorik Classic Single Malt 46% – 55,00$ Exclusif SAQ Signature

CSW : Une certaine proportion du whisky est vieillie dans d’ex-fûts de Xérès. Bonne chose qu’ils aient décidé récemment de présenter le whisky à 46% ! Un whisky ayant des traits de caractère jeunes, mais qui ne s’apparente pas aux défauts que l’on peut reprocher à un new-make. Sel marin, céréales caramélisées au miel, beurre fondu, fruits séchés que l’on mettrait dans des galettes d’avoine.

QW (2013) : Dernier né de la gamme Armorik, Classic est une version de plus de 5 ans non filtrée à froid mise en bouteille à 46% issue d’un vieillissement en fûts de bourbon et de sherry.
André 79%Nez très doux de miel et de vanille sur une courtepointe fruitée discrète qu’accompagnent quelques pointes épicées. Quelques odeurs d’agrumes un peu citronnées également. Présentation un peu dépouillée, axée sur le fût de bourbon et les céréales. En bouche, mélange de fruits rouges défraichis, de miel et d’épices. Texture intéressante et huileuse, raisins verts et poudre de céréales. Finale éphémère, bien sucrée avec quelques parcelles d’épices. Un whisky beaucoup trop rectiligne et aux saveurs limitées mais une des plus belles parutions de la distillerie.
Patrick 79%
Nez : Fruits séchés mêlés à des céréales mouillées. Bouche : Tout croche. Les fruits se battent avec les céréales et tout le monde en sort perdant. Finale : Une pointe de sel. Très courte. Balance : Beau package, pas vraiment mauvais, mais gagnerait à passer plus de temps dans un fût neuf.

Sazerac Rye Straight Rye 45% – 56,00$

CSW : Produit par Buffalo Trace, on se doit de s’attendre à une qualité irréprochable. C’est réussi ! Selon plusieurs sources, un whisky de 6 ans d’âge. Encore une fois, une bonne proportion de seigle est utilisée.

QW (2014) :Produit par la distillerie Buffalo Trace dans le Kentucky, Sazerac fait partie des whiskeys américains mythiques. Distillé à partir de seigle fermenté, son histoire remonte aux années 1800, époque à laquelle un cocktail nommé « sazerac » fut inventé à la Nouvelle Orléans. Préparé à l’origine avec du cognac, ce whiskey est vite devenu l’ingrédient principal utilisé pour la réalisation du cocktail, allant jusqu’à lui emprunter son nom. Le mashbill de seigle de cette édition est composée de 51% de seigle, 39% de maïs et de 10% d’orge maltée.
André 88.5%Confiture de fruits rouges, réglisse rouge, cosses d’oranges, cerises marasquin, poivre noir, clou de girofle, cannelle, ce whisky passe tout droit sur les préliminaires et va immédiatement dans le vif du sujet. Belle présentation en bouche qui fait honneur au nez, les saveurs sont intenses le style respecté mais avec une signature unique. La bouche s’ouvre sur les cerises marasquin poivrées, la pelure de pomme rouge, suivent les oranges et la réglisse puis l’envolée d’épices qui s’accompagne des saveurs de bois carbonisé. Finale épicée et poivrée, une touche de miel et beaucoup de fruits rouges et de réglisse. Rétro-olfaction à saveur de saveurs d’oranges. Une valeur sure si l’On recherche un digne représentant du style avec une touche d’exotisme.
Patrick 86%Un très bon rye whiskey bien épicé et chaleureux, comme un rye whiskey se doit d’être. Nez : Parfum assez sucré et fruité pour un rye whiskey, marqué par la pomme rouge et un peu de caramel. Bouche : Épices et bois brûlé, avec une touche de pommes rouges et de cerises au marasquin. Finale : D’une belle longueur et épicée.
RV 86%Les vieilles voitures sont parfois bien belles et caractérielles, mais consomme parfois trop d’huile. Bourbon très sucré, on dirait une préparation pour rhum and coke, avec une bonne touche de seigle en renfort. Posé en bouche, le seigle est très pesant puis très chaud, autant sur que sous la langue. Enfin, le seigle explose en gorge et de celui-ci est livré un sucre de caramel beaucoup mieux dosé. Il faut définitivement ne pas avoir peur du seigle et personnellement je préfère les voitures sport à ce sympathique pick-up au diésel.

The Temple Bar Signature Blend Irish Blend 40% – 59,00$

CSW : Léger et frais, avec de bonnes notes d’épices douces, de dattes et de figues séchées. Assez profond compte-tenu du style initial.

Hyde 6 ans Irish Single Grain 46% – 60,00$ Exclusif SAQ Signature

CSW : Un whisky de grain fortement influencé par le Xérès, ce qui masque un peu le manque de caractère pouvant découler certaines fois des whiskys de grain qui manquent d’élaboration. Des baies des champs, du beurre, des bananes, du caramel et un petit boisé délicat déposé par-dessus ce dessert léger.

QW (2018) : Un whiskey Irlandais soulignant le soulèvement (rébellion) Irlandaise de 1916, vieilli exclusivement en ex-bourbon cask.
André 76%Dans l’ensemble, assez linéaire et présentant des flaveurs hyper communes de vanille, de céréales et d’une touche de miel soulevé par de bonnes épices (clou de girofle et cannelle). L’apport des céréales est aussi bien senti en bouche qu’au nez, la sensation générale est acérée, les épices bien gonflées, notes de poivre aussi, qu’accompagne une sensation astringente et sèche de bois de chêne. On se lasse rapidement des saveurs prévisibles et de la présentation malhabile. La finale est franche, axée sur le bois brûlé et les céréales épicées et poivrées. Un whisky qui laissera un mauvais souvenir, peut-être plus aussi que le résultat du soulèvement de 1916.
Patrick 86%Un très bon whiskey de grain, frais comme il se doit, et présentant une belle richesse de saveurs. Bref, un superbe whiskey d’été. Nez : Parfum frais et sucré, avec des fruits des champs, du miel et une bonne dose de vanille. Bouche : Miel, vanille, fruits des champs discrets, et une note épicée subtile. Finale : D’une belle longueur, fraîche et épicée.

Auchentoshan Bartender’s Malt Édition 1 Single Malt Scotch 47% – 71,75$

CSW : 1ère édition de l’embouteillage spécial assemblé à partir des whiskys choisis par les meilleurs bartenders du monde. Whisky assez léger, avec une bonne complexité malgré tout. Des fruits du verger, du caramel salé, avec la touche de céréales goûteuses typique de la distillerie.

QW (2019) : Annual Limited Edition 01
Patrick 88%Ok, j’étais réticent à goûter à ce whisky. Je m’attendais à un whisky léger et sans saveur, bref un whisky facile à mixer avec n’importe quoi afin de simplifier la vie aux bartenders. Mais non, pas du tout, au contraire: C’est probablement le meilleur Auchentoshan que j’aie goûté depuis au moins cinq ans! Intense, complexe et savoureux! Nez : Parfum avec des fruits mûrs, des abricots, de la vanille, du chocolat et du miel, l’ensemble étant plutôt sucré. Bouche : Des fruits mûrs, du chocolat, du gingembre et une touche de miel. Finale : D’une belle longueur et très chaleureuse.

Armorik Double Vieillissement Single Malt 46% – 76,00$ Exclusif SAQ Signature

CSW : Initialement vieilli en fûts bretons neufs pour ensuite être affiné en ex-fûts de Xérès pour plus de profondeur et de richesse. Pêches, fruits du verger, nectarines bien juteuses de l’été, napées d’un parfum de fleurs aromatiques comme les roses, les violettes et d’autres fleurs blanches. Amandes grillées, vanille, chocolat blanc, crème pâtissière bien riche et fruits du verger en compote.

QW (2013) : Vieilli au moins 5 ans dans les traditionnels fûts de chêne du parc d’Armorique, puis affiné en reposant quelques mois en fûts de xérès.
André 82.5%Singularité… Agrumes, pommes, poires, framboises, caramel salé, terre mouillée et fumée évanouie. Premières impressions en bouche, les bonbons de mon enfance, celui avec l’emballage ayant de la poudre dedans que l’on trempait avec un bâton en sucre mouillé, peut-être même floral aussi, sherry, framboises, agrumes, oranges, fumée de tourbe terreuse près de la mer. Après quelques petites lapées, cannelle et anis et noix de coco, grains de café moulus. Finale de miel et de sel de mer, sherry épicé.
Patrick 75%Nez: Chêne, xérès et soufre. Bouche: D’abord le xérès, puis le soufre et le chêne se battent pour la suite. Il y a toutefois des victimes collatérales: nos papilles gustatives. Finale: Plutôt sucrée. Balance: Non.
Patrick 84% (2ème dégustation – 2018)Définitivement, ce whisky s’est grandement amélioré depuis cinq ans! Bon, il y a encore du chemin à faire avant d’être au niveau de Macallan, mais si on continue à ce rythme, les Écossais n’ont qu’à bien se tenir! Nez : Légers fruits et quelques épices du chêne. Bouche : De beaux fruits mûrs et légèrement sucrés, avec une touche de bois brûlé et de cassonade. Finale : D’une belle longueur, boisée et avec une belle touche fruitée.
Martin 82%Nez : Singulier, quoiqu’il éveille facilement notre curiosité. Miel et céréales, petite vanille, pâte de fruits rouges. Vent de jeunesse fougueuse. Bouche : miel et fruits rouges en puissance, soulignés par des notes de baies de genévrier, d’orge et de raisin rouge. On reconnaît bien ici l’influence du sherry finish. Finale : très sèche et pas pour tous. On reste sur les petits fruits et le chêne mais pas grand chose d’autre. Un peu de céréales s’étirent. Équilibre : on aime ou on n’aime pas. Dans le style whisky Breton, Warenghem ne livre pas souvent de produits exceptionnels et malheureusement celui-ci n’échappe pas à la tendance. Même son petit côté xérès ne parvient pas à le sauver.
RV 84.5%De la hauteur supplémentaire d’un baril, ce whisky atteint un nouveau barreau à l’échelle du goût. Surpuissance du malt dans les narines, pas un mauvais départ même si le baril de finition semble un peu diffus. L’arrivée est plus éparpillée alors que je m’attendais à la suite du malt, c’est le grain et le foin poussièreux qui suivent. Aussi aggrémenté de mûres trempées dans le poivre, ce whisky assez long pour son âge et expansif marque une grosse coche bien en haut de l’édition originale.

Glenfiddich Experiment #1 IPA Finish Single Malt Scotch 43% – 90,25$

CSW : Premier de l’Experimental Series, ce whisky est fini en fûts de bière IPA. Ceci lui apporte un caractère plus frais, avec des notes de pamplemousse et autres agrumes typiques de cette bière.

QW (2017) : André 87%Jouer dans la cour des expériences du genre chez Glenfiddich, c’est aussi surprenant que de voir de nouvelles parutions de Jack Daniel’s. Signe peut-être que les distilleries font face à des amateurs ayant une plus grande expérience ou peut-être pour tirer parti de la vague fanatique déferlant sur le monde des bières, la distillerie Glenfiddich nous offre donc ce IPA cask finish. La présentation du nez est très douce, la belle pomme verte fraiche, la pomme poire, une touche de citron pressé, de belles courbes de céréales maltées. Rien à casser la baraque mais la qualité de la présentation est indéniable. L’onctuosité de la vanille se poursuit également en bouche et la texture est veloutée et très agréable. La bouche développe les saveurs présentées au nez auxquelles s’ajoute une bonne dose sucrée, des saveurs d’orange assez soutenues en plus d’une touche herbeuse, de miel et de caramel que l’on retrouve souvent dans certains single malts du Speyside. Une fine touche d’épices aussi. Présentation sur les céréales principalement, un travail de texture et de jolies nuances. La finale est très douce, rappelle un bel après-midi à végéter dans un champ d’herbe en Écosse. Pour être honnête, je ne suis pas assez ferré pour trouver des liens et similitudes avec les bières IPA mais au final ce whisky est tellement agréable et ‘’sans soucis’’ qu’il pourrait facilement devenir mon whisky de semaine. Pas de cassage de tête, belle présentation avec un soucis du détail mais qui demeure dans la simplicité, superbe texture et taux d’alcool judicieusement discret.
Patrick 90%Moi qui est amateur d’IPA, mes attentes étaient élevées. Et je ne suis pas déçu, c’est vraiment super, j’adore ! Frais, rafraichissant, une IPA au chêne en quelques sortes ! Nez : Agrumes, fleurs et vanille, avec une touche de houblon. Bouche : Super ! Houblon, fleurs, chêne, épices, agrumes et vanille sucrée. Finale : Un peu sèche, mais donne le goût d’en prendre une autre gorgée illico !

Macallan Triple Cask 15 ans Single Malt Scotch 43% – 199,75$ 

CSW : Comme mentionné lors des arrivages précédents, la série Triple Cask est en fait l’ancien Fine Oak. Il s’agit d’une combinaison entre le bois américain et européen. Celle-ci est toujours composée de whiskys légers et plutôt axée sur la subtilité et l’équilibre des arômes. Les arômes sont principalement frais, avec un peu de caramel, des épices douces et de la vanille.

QW (2019) : Combination de European sherry seasoned casks, American sherry seasoned casks et American ex-bourbon casks.
André 83.5%Poires, discrets raisins, vanille, sucre à glacer, agrumes avec une touche d’oranges, chocolat au lait. Pauvre texture en bouche, le sherry est distant, les notes astringentes et la touche de bois vert est désagréable. Café au lait, toffee ou crème brûlée, oranges, xérès frileux, raisins, agrumes, poivre, beaucoup de tannins du bois et une sécheresse puissante. Finale soulignée une tonne d’épices ainsi que sur la sécheresse et l’amertume du bois, tout comme l’amertume de passer à la caisse. La descente aux enfers de la distillerie se poursuit. Shame…
Patrick 86%Un très bon whisky, mais à ma grande surprise, j’ai préféré le 12 ans! Nez : Parfum sucré et légèrement fruité, tout en subtilité. Bouche : Du beau sucre, du jus de raisin légèrement épicé et une touche de parfum de rose. Finale :D’une longueur moyenne, marquée par la chaleur du chêne et de la rose.

Categories: Arrivages SAQ

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