Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (20 juin 2019).
J.P. Wiser’s The Alumni édition 6 Larry Robinson Blended Canadian 40% – 45,25$
CSW : 6e de la série Alumni qui rend hommage aux grands du Hockey canadien, et dans ce cas-ci québécois, ce pourquoi il est fort probable qu’il soit seulement en vente au Québec, à la SAQ. Comme le mentionne l’étiquette, il s’agit d’un mélange de deux grains (inconnus, si l’on se fie à plusieurs sources dont le site officiel de JP Wiser’s), vieilli pendant 6 ans dans 6 fûts différents, pour commémorer ses 6 coupes Stanley. La combinaison des six fûts est intéressante.
Bruichladdich Classic Laddie Single Malt Scotch 50% – 67,00$
CSW : L’entrée de gamme dans la série non-tourbée (Bruichladdich) de la distillerie du même nom. Un soupçon de tourbe peut se faire sentir, mais plus par un côté verdâtre ou végétal comme le poivron vert et les agrumes fraIs. Un excellent dram, bien concentré et accessible, qui démontre bien pour une entrée de gamme ce vers quoi la distillerie se fait connaître : l’innovation.
QW (2015) : Créé par Jim McEwan, le réputé Maître Distillateur de la Maison Bruichladdich, Scottish Barley représente le style floral et élégant de la distillerie d’Islay. Ce Single malt est élaboré uniquement à partir d’orge d’Ecosse, soigneusement sélectionnée puis distillée lentement dans les alambics aux cols très hauts de Bruichladdich. Il a ensuite lentement vieilli dans des fûts de chêne Américains choisis par Jim McEwan, dans les chais côtiers de la distillerie, s’imprégnant ainsi des embruns de l’Atlantique.
André 86%Oranges bien mûres, des nectarines peut-être, fruits tropicaux divers. Nez aérien et tropical, rafraichissant, léger, festif avec une forte tangente sur les grains d’orge et des extraits de vanille du fût de chêne américain. J’adore le nez de simplicité et de noblesse qu’a ce whisky. La bouche est huileuse et agréable, superbe texture, avec la progression des oranges-nectarines, une belle montée en puissance de l’alcool adoucie par les notes de vanille et d’orge mielleuse. Je lui trouvais des notes de suie en bouche et j’ai lu une critique qui mentionnait « fuel » et je crois que c’est effectivement ça. Soyeuse couche de sel de mer en fond de palette, l’ensemble est agréable et fin. La finale est moyennement forte, l’alcool relativement discret, la diversité des saveurs et arômes est largement compensé par la qualité d’exécution.
Patrick 79%Presque bon… Presque! Définitivement pas mon meilleur Bruichladdich. Nez : Orge, vanille, un peu de sucre et quelque chose de bizarre. Bouche : Planche de chêne brûlée, orge épicée et quelques notes de sel et de sucre. Et surtout, toujours cette saveur étrange et plus ou moins agréable. Finale : D’une belle longueur, mais s’étire sur une note insolite.
Martin 85%Bien que plutôt tournesol pâle, il semble offrir visuellement une texture généreuse. Nez: Vapeurs d’alcool assez présentes au départ. Céréale un peu boisée et mielleuse. Pierre salée et chêne neuf. Trop drabe pour en tirer d’avantage. Bouche: Texture agréablement crémeuse. Miel et vanille, chêne et épices, pommes et caramel. Étonnamment délicieux, quoique très jeune au goût. Finale: Planche de chêne et sel de mer en puissance. Pierre lavée à la Bowmore. Équilibre: Jeune mais très intéressant. Un bel exemple de ce qu’on peut découvrir dans les scotches d’Islay juste si on prend le temps de décrocher de la sacro-sainte tourbe.
Scapa Skiren Single Malt Scotch 40% – 75,75$
CSW : Scapa est une des deux distileries sur les îles Orcade (avec Highland Park). Vieilli en fûts de chêne américain de premier remplissage, pour plus de vanille et de caramel. Cette distillerie produit des whiskys légèrement tourbés, environ à 10ppm, soit environ la moitié de Highland Park. Pour plusieurs, ce whisky manque de facteur wow qui nous fait normalement aimer un produit. Il pourrait être embouteillé à plus haut degré, ce qui lui donnerait de la texture et de l’intensité.
QW (2017) : Batch SK02
André 76%Quelque chose de pas agréable au nez, comme le mauvais fût de bourbon, presque le fût de bourbon neuf, le vieux fromage peut-être. Difficile de passer outre cette odeur dérangeante. Poires, miel, agrume avec un fond citronné, la pomme verte des Glenlivet. La bouche est cireuse et poudreuse, beaucoup de poires au miel et de pommes vertes, toujours ce fond d’agrumes, de jus de citron et saveurs tirées du fût de bourbon avec une finale d’épices, de sel et de poivre moulu. Un whisky sans attache, aux origines dénigrées. Je suis déboussolé avec le rendu final de ce whisky, qui tranche abruptement des précédentes parutions. J’ai l’impression que l’on vient d’asséner le coup fatal au gars qui avait déjà le genou par terre. Pour un no age statement et le prix demandé, je suis très heureux de ne pas avoir acheté la bouteille et me contenterai de l’échantillon.
Patrick 68%Peut être une mauvaise batch? En tout cas, moi je ne dépenserai pas une cenne de plus pour le valider! Si quelqu’un de la distillerie lit ces lignes, je vous invite à m’envoyer un échantillon « normal ». Pour les autres lecteurs, d’ici là, achetez autre chose! Nez : Sent le « renfermé ». Après quelques efforts, on détecte des notes de bruyère et de fruits tropicaux. Bouche : Toujours la sensation de « renfermé », mais le bruyère et les fruits tropicaux se démarquent un peu plus. On détecte un peu de bois aussi. Finale : Courte et diluée.
Martin 74%Nez: Céréales, miel et vieille poche. Rappelle certains malts des Lowlands. Pommes vertes, chêne et citron. Bouche: Miel, poires, pommes, épices, bois et vague arrière-goût de renfermé. Paraît beaucoup plus fort qu’il ne l’est en réalité. Finale: Épices, poivre et planche de chêne trop amère. Agrumes pourris, je ne veux pas finir mon verre. Équilibre: Je le trouverais passable pour un NAS d’entrée de gamme, mais au prix demandé ce single malt est une vraie honte.
Daucourt DUC Triple Cask Blended French 40% – 76,50$
CSW : Whisky de la renommée maison Daucourt (Cognac) en collaboration avec le rapeur français Booba. Double distillation en alambics charentais, le whisky subit une triple maturation, soit en ex-fûts de Bourbon, de Sauternes et finalement de Cognac. Des types de fûts utilisés, on peut facilement prédire un grand côté fruité.
Cragganmore 12 ans Singe Malt Scotch 40% – 78,25$
CSW : Un Speyside très légèrement tourbé et contenant une bonne touche de Xérès. La complexité et la richesse pour cet âge sont ce qu’il y a de plus remarquable. Il fait partie des “Classic Malt” originaux avant que Diageo en rajoute à cette liste. Un très bon whisky.
QW (2013) : Speyside, 1870. Cragganmore, dont le nom vient des collines situées non loin de là, fut la première distillerie implantée de manière à tirer partie du chemin de fer nouvellement construit dans la vallée de la Spey (et démantelé depuis). John Smith, qui passait pour être le plus grand distillateur de son temps, avait travaillé notamment chez Macallan et Glenlivet. Il décida de bâtir une nouvelle distillerie et ce fut en 1869 que Cragganmore vit le jour. John Smith décéda en 1886, laissant sa distillerie à son fils Gordon qui la reconstruisit en grande partie en 1901. En 1923, la distillerie devint « Cragganmore Distillery Co. Ltd. », une branche de « White Horse distillers Ltd. » ; elle fut agrandie en 1964. La majeure partie de la production de Cragganmore est réservée à la vente sous la forme de single malt, le reste sert dans la fabrication d’assemblages (blended) comme ceux de White Horse.
André 89%Floral à souhait, vanille & fruité. Un superbe Speysider vraiment méconnu et sous-estimé. Structuré et complexe. Digne représentant des anciennes versions des Classic Malts of Scotland. Un incontournable.
Patrick 87%D’une complexité époustouflante. Facile de comprendre pourquoi de dram fut choisi par Diageo pour faire partie des six Classic Malts. En fait, ce whisky serait presque parfait avec quelques % d’alcool de plus. Nez : Fruits mûrs, bouquet de fleurs dans un écrin de bois brûlé. Bouche : Impressionnant mélange de fruits au caramel, d’orge, de fleurs et d’une subtile touche de fumée. Finale : Longueur moyenne et dominée par les épices du bois.
Johnnie Walker Green Label Blended Malt Scotch 43% – 80,25$
CSW : Le whisky de malt 15 ans de Johnnie Walker, vieilli en bois de cèdre, apportant des notes végétales de type sapineuses en avant-plan. Un peu de tourbe, des fruits comme les oranges et des pommes vertes. Un des Johnnie Walker abordables le plus complexe.
QW (2013) : Un vatted issu d’une quinzaine de single malts de 15 ans dont on reconnait entre autre le Talisker, le Cragganmore, le Linkwood et le Caol Ila.
André 82%Nez riche et quand même plus attirant que ses consœurs; tabac, chocolat, épices, miel que l’on retrouve aussi en bouche malheureusement de façon trop éphémère pour moi, cédant la place à l’orge. Cette belle orchestration tombe à plat trop rapidement, même si l’orge déserte assez rapidement pour laisser le retour au chocolat, au miel et à la fumée pour la finale. Un patchwork d’arômes, livrés avec humilité mais ne comblant pas le vide laissé par le manque de texture en bouche et par l’attente inassouvi présentée au nez.
RV 75%Agace. D’abord avec un manque de direction olfactive, une fois qu’il a respirer il est plus concerté, et m’étonne un peu avec de la pierre de lichen. Il y a plus de profondeur en arrivée avec un caramel fumé, mais la finale d’oignons sales, terreux et rances font dérailler le train.
Patrick 84%Nez suave de lichen épicé et de caramel. Au goût, les épices, les fruits mûrs, le sel, la fumée et un léger caramel sont bien assemblés. En finale, le sel est omniprésent et les algues font surface. L’ensemble est bien équilibré, mais manque de l’effet « wow » que je me souviens d’avoir déjà vu dans cette bouteille.
Martin 87.5%Le verre montre une belle robe d’un cuivre riche près de la châtaigne ou du marron. Non Steve, pas la couleur. En fait oui je parle de la couleur, mais celle du whisky, pas du marron. Nez: Tout-de-go, impression surette avec un côté sec. Un air de citron, lime et pamplemousse à l’avant-plan, supporté par des effluves de feuilles de tabac et de terre humide. En-dessous de tout cela, on croit percevoir d’infinitésimales traces d’amande et de vanille. Bouche: Riche et onctueux. De jolies notes de citron s’effacent derrière un mur de crème glacée à la pistache. Le fait que cette expression titre à 43%, et non pas 40% comme bien d’autres blends, aide particulièrement à lui fournir un corps qu’elle n’aurait pas eu en d’autres circonstances. Finale: Retour de la vanille et du citron, enrobés d’une belle mais pas trop affirmée dose de fumée de tourbe. Équilibre: Éblouissante complexité pour un blend. Ses quinze ans lui vont à merveille. J’adorerais pouvoir trouver cette expression en sol québécois…
Michter’s Single Barrel Straight Rye 42,4% – 91,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Un Single Barrel de l’excellente réouverte distillerie Michter’s. Aucune de mes sources ne m’a permis de savoir la proportion exacte, mais selon la loi, il doit obligatoirement être composé d’au moins 51% de seigle. Une des particularité de la distillerie est qu’ils mettent les whiskys en fûts à un degré alcoolique plus bas que les autres distilleries, augmentant significativement la part des anges, mais donnant un whisky plus onctueux. La qualité prime toujours sur la quantité. Q
Talisker Storm Single Malt Scotch 45,8% – 100,50$
CSW : Un Talisker souvent boudé par les amateurs de la distillerie, mais qui pour moi est un incournable et d’une qualité exceptionnelle, année après année. Un whisky fortement tourbé, avec une ce que je crois être une combinaison d’ex-fûts de Xérès médians comme l’Amontillado et d’ex-fûts de Bourbon. Le résultat est une tourbe bien présente, mais adoucie et tempérée par des fruits jaunes et oranges séchés. La texture m’est très chaleureuse et améliore l’expérience de dégustation. Un Talisker peut-être plus simple que bien d’autres, mais justement plus léger et facile à boire.
QW (2013) : Assemblé à partir de fûts de second remplissage à qui l’on a donné une nouvelle vie en rebrulant leur intérieur, après les avoir grattés et poncés. Pour éviter la rupture de stock à moyen terme, certaines distilleries préfèrent anticiper en commençant à supprimer les références à l’âge de ses nouveaux embouteillages. Storm est le premier d’une série parue au cours de l’année 2013. (Storm, Dark Storm et Port Rhuige).
André 85.5%Fût de chêne caramélisé saupoudré de coconut et de bananes poivrées. Il fait définitivement bien beau à l’ombre de Neist Point même si le vent du large apporte son lot de saveurs distinctives. On n’est pas loin de la mer, ça sent la plage et le poivre distinctif de Talisker à plein nez et la fumée du fût un peu carbonisé aussi, un mélange de sauce BBQ fumée et poivrée peut-être. Je retrouve des similarités de fruits rouges à certaines saveurs qui me rappellent les fûts de sherry mais je ne peux confirmer qu’il y en a eu utilisation dans le cas présent. La bouche est franche et robuste, fruitée, poivrée, fumée et délicatement salée. Au départ, je le trouvais plutôt doux mais, chacune des gorgées en augmente la vigueur. Globalement, un Talisker qui se situe entre le Port Rhuige et le Dark Storm… fruits, sel et poivre, charred du fût de chêne.
Patrick 85%Au nez, les notes fruitées sont surprenantes, surtout après avoir goûté au 10 ans. Le tout est accompagné de notes de meringues et de charcoal. En bouche, un peu de poivre à la Talisker, mais toujours les fruits (melon-miel et caramboles) et la meringue. La finale est poivrée et fruitée et somme toute intéressante. Un très bon whisky, mais il y a un petit manque au niveau de la balance qui m’accroche. A l’aveugle, malgré les notes poivrées, j’aurais eu de la misère à reconnaître la distillerie. Le whisky est nommé Storm… Ouin. Faut comprendre qu’en Écosse, une chute de neige d’un pouce est pour eux une tempête.
Martin 84.5%Joliment ambré et doré. Majestueux Solaris. Nez: Honteusement timide au nez. Pratiquement aucune fumée, et le sel de mer propre à l’île de Skye tarde à se montrer. Un peu d’orge et de miel diffus se montrent, mais n’empêchent pas ce nez de ne nous offrir qu’un verre d’eau du robinet garni d’une pointe de fruits à la fin. Bouche: Ah! Ici ça se développe un peu. La texture, quoiqu’un brin aqueuse, est très agréable. Fortes notes maltées de fruits rouges et de fleur de sel. Retour en force des céréales et du miel, sur un mince nuage de fumée. Finale: Pas extraordinairement longue, mais intéressante. Poivre et fruits séchés, toujours soulignés par un voile discret de fumée. Équilibre Pas mauvais du tout, mais de là à parler de tempête… Quelques notes ne sont pas au rendez-vous pour mériter le nom Storm…
Talisker Port Ruighe Single Malt Scotch 47% – 110,00$
CSW : Un Talisker fini en ex-fûts de Porto. Le mariage de la tourbe terreuse et grasse, et de la sucrosité du Porto apporte une toute autre dimension à ce classique tourbé. Pour amateurs avertis !
QW () : André 88.5%Nez de fruits poivrés et salés, réglisses rouges épicées, belle texture soyeuse tant au nez qu’en bouche. La bouche est le miroir du nez, l’alcool en supplément, les fruits rouges, réglisse, épices, poivre, sel… Le nez changera avec le temps et de bonnes et agréables notes de chocolat émergeront en offrant une belle surprise. J’adore la conjonction des éléments et la texture soyeuse mais ferme ainsi que les fruits rouges qui s’éternisent en finale de bouche. Finale de fraises nappées de chocolat, légère fumée, rétro-olfaction de gomme Mentyne à la menthe. Une belle variante d’un whisky connu et distinctif et une belle addition au range de la distillerie ou à la whisky room des amateurs.
Patrick 91%Un Talisker au porto, que demander de plus? Aussi bon que vous pouvez l’imaginer! Nez : Fumée terreuse, tomates et quelques fruits mûrs. Bouche : Toujours les tomates, mais surtout la fumée de tourbe terreuse et poivrée. Notes salées et maritimes. Donne l’impression de prendre un bol de soupe aux tomates assis sur le bord de la mer, avec un verre de porto en accompagnement.
Martin 87%Cuivré et roux, ce Talisker semble vouloir nous donner un indice sur la provenance de ses fûts. Nez: Peu de fumée, pour mieux mettre à l’avant-plan un malt agréablement vineux. Chocolat noir, gros sel et orge. Bouche: Belle texture sur miel, shiraz et une sorte de cheddar vieilli. Caramel et céréales sont plus timides mais tout de même présents. Raisins juteux. Finale: Encore très axée sur le porto et le vin rouge, mais en apportant avec elle cette fois-ci un peu d’herbe et de ti-biscuits thé social. Équilibre: Assez réussi comme whisky en général, mais si on le compare à d’autres port wine cask finshes, notamment Arran et Glenmorangie, il lui reste quelques petites croûtes à manger. Bien accordé avec un cheddar extra-vieux. On aime ou on aime pas.
Dalwhinnie Distillers Edition Single Malt Scotch 43% – 119,75$
CSW : La série ‘Classic Malts’ de Diageo sort à chaque année pour chacune de ses distilleries un embouteillage ‘Distiller’s Edition’, qui ajoute un deuxième vieillissement/affinage en fûts de vins divers. Dans le cas de Dalwhinnie, il s’agit de Xérès Oloroso. Dalwhinnie fait sécher son orge avec la tourbe, mais seulement légèrement. Un côté salin avec les fruits rouges et jaunes séchés, la légère tourbe de Dalwhinnie et son petit côté frais caractéristique.
QW (2016) : André 89%Nez pur et frais, miel, poires, raisins, vanille & bananes. Tout en douceur et en subtilité. Majorité d’éléments sucrés au nez. La bouche est exquise, texture hyper grasse et huileuse, volée de céréales nappées de miel et de bananes puis montée épicée mais discrète, légère tourbe florale et poudre des emballages de gommes Bazooka. La finale est le moment de se découvrir pour le fut d’Oloroso, alors que les saveurs de petits fruits sechés dansent un tango effréné avec les épices sur une piste de danse un peu sèche. Un beau voyage au pays des saveurs, des textures et de l’inattendu. Ce whisky est un beau défi pour l’évaluateur. L’étendue de la palette aromatique est challengeante et offre de belles nuances aromatiques.
Patrick 93%Les mots me manquent pour exprimer mes sentiments face à un tel whisky. Criss que c’est bon? Nez : Parfum dominé par un vin rouge très chaleureux, une touche de chocolat noir, des oranges, du caramel discret et un peu de bois brûlé. Bouche : Les oranges et le vin rouge chaleureux m’ont d’abord surpris par leur intensité. Ensuite, on trouve des notes boisées, le chocolat noir et le caramel. L’ensemble est sucré, chaleureux et délicieux. Finale : D’une belle longueur, chaleureuse et sucrée, marquée par un caramel fruité.
Johnnie Walker Platinum Label 18 ans Blended Scotch 40% – 150,25$
CSW : Dans la gamme, celui-ci s’inscrit en avant-dernier, soit avant le Blue Label et après le Gold. Le fruité et les épices dominent, ne laissant qu’un petit enclos pour la fumée de tourbe (tellement légère qu’on dirait plus de la fumée tout simplement). Beaucoup de céréales malgré l’âge relativement avancé du liquide. Avoine dans le lait un peu sucré, amandes, noix variées, fruits rouges et épices douces. Très impressionnante complexité. Impeccable équilibre des saveurs, ce qui crée une véritable harmonie en bouche. Rien ne dépasse du lot. Très bon whisky de 18 ans, à un prix qui peut être compétitif si on compare la complexité à un accolyte du même âge, même chez les Single Malt.
QW (2013) : André 87%Introduction de “grain whisky”, de céréales, de sucre et de timide fumée. Une fois le premier souffle du whisky évaporé, il s’assagit rapidement et la vanille et le caramel montent en scène. La bouche est uniforme sur les notes de céréales sucrées, la vanille et la texture est un peu molle et un peu trop fluide mais tellement agréable et est soulevée par une pointe intéressante d’épices. Finale sur le sucre et la vanille, le chocolat. Une belle découverte.
Patrick 92%Nez : Pâte d’amande, pelure d’orange, vanille, chêne, sel, une complexité étonnante. Bouche : Pomme verte, fumée, fruits tropicaux, chêne brûlé, biscuits, zeste d’orange. Finale : S’étire moyennement sur le zeste d’orange et les noix. Balance : L’une de mes meilleurs blend à vie.
Martin 86.5%Nez: Beau mélange, sucres vanillés, fruits séchés, légère fumée, citron, très complexe. Le caramel écossais y est très lourd. On sent l’effort derrière la composition de ce blend. Bouche: Huileux et riche. Miel et fumée s’abandonnent à une harmonieuse joute d’escrime. Étonnament doux et balancé. Un brin d’orange et de chêne font une visite vers la fin.. Finale: Vapeurs de citron et d’orange. Un peu trop doux par rapport au reste, presque décevant. Équilibre: Je n’ai jamais été naturellement porté vers les blends, probablement par préjugés non-fondés. Mais le Platinum Label me jette par terre, il a été élaboré avec amour, et ça se voit.
Bruichladdich Octomore 7.1 Ochdamh-Mòr 5 ans Single Malt Scotch 59,5% – 230,50$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Surprenamment, la SAQ sort le 7.1 plusieurs mois après deux whiskys de la série 9.x. À voir si l’édition inscrite sera réellement celle vendue. Si tel est le cas, nous avons droit à un whisky de la série Octomore (les whiskys qui ont le plus de ppm concernant la concentration en composés phénoliques sur l’orge), Ici, nous sommes à 208ppm (rien de moins !), et le whisky est vieilli 5 ans dans du bois américain. Incroyable complexité, allant de la menthe au caramel brûlé, en passant par le tabac, les amandes, le citron et l’herbe verte fraîchement coupée.
QW (2016) : Octomore fait partie de ces whiskies mythiques dont chaque version surprend et repousse les limites du style. Octomore 7.1 est le septième opus mais est aussi la dernière création d’un des pontes du whisky, Jim McEwan, maître distillateur de Bruichladdich qui prit sa retraite en juillet 2015. Chaque version étant une illustration du savoir-faire du maitre distillateur, celle-ci exprime parfaitement tout son génie. Le vieillissement en fût de chêne pendant seulement 5 ans permet de préserver toute la force des phénols qui feront exploser la tourbe en bouche. La maturation à proximité du front marin lui apporte une touche iodée.
André 89%Maritime au nez, pleinement tourbé et salé, très axé sur les céréales et s’accompagnant d’une touche citronnée et d’influences bien prononcées du bois de chêne. Donc ensemble de fumée de tourbe huileuse et grasse, sel marin, huile à moteur, céréales arrosées de gouttes de citrons et d’agrumes, vanille onctueuse, miel et amandes salées. Incroyable texture en bouche, grasse et hyper souple, presque huileuse, jus de poires en canne, agrumes, se terminant sur des notes de sel de mer et des vapeurs de tourbe puissantes. Le taux de tourbe explose littéralement en bouche et on a l’impression que le phénol nous sort par les pores de la peau. La finale est alcoolisée et tourbée, très longue et hyper persistante. On a l’impression de suer du phénol…
Patrick 93%Je n’étais pas fan des Octomore initialement, mais on a ici un excellent scotch d’une grande complexité et extrêmement délicieux. Nez : Tourbe intense, encre, épices, fruits et une surprenante note sucrée. Bouche : Chêne brûlé, tourbe riche et profonde, quelques fruits, fumée et notes de chocolat. L’ensemble est, à ma grande surprise, très sucré. Finale : Longue et savoureuse.