Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (13 juin 2019).
Pike Creek Double 10 ans Rhum Barrel Finish Blended
Canadian 42% – 35,25$
CSW : Un whisky à dominance de seigle vieilli 10 ans dans des barils neufs, puis fini en ex-fûts de rhum (contrairement aux anciens embouteillages finis en ex-pipes à Porto). Un whisky canadien avec du caractère, affiné pour aller chercher plus de caramel et d’arômes rappelant le rhum. Encore une fois, excellent rapport qualité-prix.
QW (2017) : André 86%Le nez de rye est atténué par les fortes notes de sucre et de fruits rouges, la texture du nez est soyeuse et cache les notes épicées et tranchantes du rye. Pommes rouges, raisins secs, prunes, cannelle, sirop d’érable, sucre brun brut, oranges. La signature du whisky Canadien est clairement définie mais on ressent aussi le cask finish bien affirmé. La bouche quant à elle livre bien sa ligne directrice de seigle avec ses notes bien épicée et sa tornade poivrée, qui, même nappée de caramel, est puissante et pointue, sucre brun caramélisé, cannelle des bonbons rouges en forme de poisson, pelure de pomme rouge, la réglisse. La force de la bouche tranche beaucoup avec l’approche sucrée et presque feutrée présentée par le nez. La finale est orientée sur le poivre noir moule et les épices sur une texture soyeuse de caramel fondu. Une présentation ambitieuse et singulière pour un whisky Canadien.
Patrick 90%Un excellent whisky, surtout pour ceux qui aiment le rhum ! Difficile de n’en prendre qu’un seul verre. J’adore ! Nez : Parfum très sucré, avec des notes de cassonade, de vanille et surtout de rhum ! Sucré et appétissant ! Bouche : Wow, est-ce un rhum ou un bourbon ? Cassonade, rhum, épices chaleureuses et vanille. Aussi, de belles notes de pain. Finale : D’une belle longueur, épicée et sucrée.
Jameson Crested Irish Blended 40% – 45,25$
CSW : Le même Blend Jameson, mais avec une plus grande proportion de vieillissement en ex-fûts de Xérès et plus de Irish Single Pot Still que le régulier, pour plus de richesse et de complexité. Excellent pour une entrée de gamme, dans le style Irish.
QW (2017) : André 81%Suprenant pour un whisky d’entrée de gamme. Le nez est fruité (fruits rouge & sherry), melon d’eau, poires, on y découvre tant au nez qu’en bouche, des notes qui rappellent effectivement le Red Brest, cette onctuosité et cette générosité apportée par le sherry, la quiétude des saveurs et arômes. Beau mélange d’épices et de miel, ce moelleux apaisant provenant des céréales habilement sélectionnées. La bouche est fruitée, le sherry et le gâteau aux épices, le miel et le chocolat noir, les oranges, le miel et les agrumes. La texture est bien mais manque de punch, l’équilibre des saveurs est intéressant sans avoir un facteur wow. La finale est légèrement poreuse et poudreuse, mais sans trop d’intérêt mis à part les notes de sherry et d’agrumes, les épices et le poivre. Un nez au parfum prometteur mais c’est pas mal tout.
Patrick 85%Au premier essai, je lui avais donné la même note qu’André, soit 81%. Mais un matin de tailgate, j’y suis revenu et j’ai été agréablement surpris. Bref, un whiskey matinal, à savourer les papilles gustatives à jeun ! Nez : Parfum typique de Jameson, rappelant le pot still Irlandais, avec une petite note fruitée. Bouche : Le fameux whiskey « pot still » en premier lieu, puis de la vanille, du raisin, du miel et quelques épices chaleureuses. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.
Jameson Black Barrel Irish Blended 40% – 50,00$
CSW : Un mélange de Single Pot Still et Single Grain, mais à forte teneur de Single Pot Still. Vieillis dans une combinaison d’ex-fûts de Xérès et de Bourbon, pour ensuite être affinés en ex-fûts de Bourbon fortement chauffés, d’où le nom. Un très bon mariage de ces fûts et de ces whiskys, pour donner plus de personnalité au traditionnel Jameson.
QW (2016) : André 84.5%Hyper fruité, avec de savoureuses notes d’orange et de nectarine, vanille crémeuse, céréales et le fût brûlé. Ce qui étonne, c’est définitivement les saveurs intenses de fruits et de bois brulé. La texture en bouche est crémeuse et cache bien sa force latente. Céréales grillées, fût brûlé, fruits exotiques, vanille, banane. Le whisky est costaud en bouche et les saveurs du fût brûlé masquent un peu les autres saveurs. Rétro-olfaction épicée au gingembre. Finale longue, copeaux de bois brûlés, épices. Un Jameson qui tranche d’avec les autres expressions de la série. Ce whisky est plus ‘’sale’’, plus période industrielle, ça me rappelle ce que devait être travailler dans les mines de charbon et lorsque les gars allaient au pub se taper un dram avant de revenir à la maison. Un whisky Irlandais avec une forte personnalité et des saveurs définies.
Patrick 85%Un whiskey qui livre ses promesses! Un très bon Jameson marqué par le bois brûlé. J’en ferais bien mon dram quotidien. Excellent rapport qualité/prix. Nez : Savoureux parfum épicé et marqué par le bois brûlé, avec des notes d’orge intense et de vanille. On jurerait presque avoir affaire à un single pot still au lieu d’un blend. Bouche : Épices, orge, bois brûlé et vanille, le tout porté par une belle texture huileuse avec des notes d’agrumes des plus subtiles. Finale : D’une belle longueur et marquée par le bois brûlé.
Martin 85%Non seulement ambré, mais graine de citrouille. Nez : fruité et boisé tel qu’attendu d’un Jameson, mais avec une touche de douceur qui est quant à elle inopinée. Miel et céréales complètent bien le tableau. Légère sécheresse. Toffee. Bouche : frais et épicé à la fois, fruité et boisé. Légèrement fumé, avec de douces vagues fleuries. Vanille et noix. Orange et clémentine séchée. Finale : les saveurs de la bouche continuent et se transfigurent en notes de caramel et de chêne carbonisé. Équilibre : un excellent Jameson, une belle édition qui, quoi qu’abordable, reste malheureusement rare.
Highland Park 10 ans Single Malt Scotch 40% – 58,75$
CSW : Un jeune Highland Park, qui commence à démontrer les vraies couleurs de sa maison, mais qui est tout de même attaché à son environnement. Jeune et vif, le whisky démontre un caractère lié à la mer qui l’entoure. La tourbe est un peu plus brute et distincte que dans les embouteillages un peu plus âgés – et ce n’est pas un défaut. Comme un bébé chat qui est pris entre ses pulsions innées de défense et les comportements souhaités par sa mère, cet embouteillage est le seul à avoir 2 facettes séparées : la légère tourbe saline à la Highland Park, et l’influence des ex-fûts de Xérès. Une très bonne porte d’entrée à la distillerie, bien que plusieurs (moi inclus) préfèrent le 12 ans pour jouer mille fois mieux ce rôle.
QW (2013) : André 82%Étonnant un Highland Park si fruité et tourbé, une tourbe florale et parfumée au miel de bruyère. En bouche, les oranges et les poires, le sel en acteur de soutien, le taux d’alcool est bien effacé pour moi et la texture en bouche en souffrira. L’apport de la vanille et des amandes est intéressant mais l’ensemble est trop doux. Finale mielleuse avec rappel maritime, touche de citron. Un whisky entre le 12 ans et le 15 ans actuel, à mi-chemin entre le cozy 12 ans et l’estival 15 ans. Mais pour 10$ de moins que l’édition phare de la distillerie de 12 ans, je n’hésite même pas une seconde. À souhaiter que Highland Park nous fasse pas le coup des no age statement tout comme Macallan.
Patrick 88%Nez : Tourbe florale et mielleuse, le tout étant délicat et robuste à la fois. Bouche : Une belle tourbe fumée, mielleuse et florale. Pointe de citrons. Finale : Assez longue pour un 40%, fumée, épicée et avec une touche de poussière. Balance : Ne serait-ce de la finale un peu poussiéreuse, il s’agirait de l’un des meilleurs rapports qualité/prix sur le marché. L’ensemble demeure tout de même un excellent dram de tous les jours, le dram parfait à servir à la visite qui ne connait pas vraiment le whisky, mais à qui on veut servir quelque chose de différent sans se ruiner. Je recommande.
Martin 83%Le verre affiche une pâleur digne d’un chardonnay plus que typique. Nez: Un fond timide d’agrumes et de miel est discernable, mais ce qui frappe le plus reste un vent de gras de fondue au fromage, de religieuse collée au fond du caquelon, bordé de notes de fumée et de gazon. Bouche: Douceur et équilibre emblématiques de la distillerie. Amalgame envoutant de céréales sucrées sirupeuses et de rayon de miel avec un fond de bruyère et de tourbe. Finale: On flotte doucement sur un franc et langoureux vent de tourbe citronnée et gazonnée. Équilibre: Une expression de départ pas assez solide à mon goût pour la renommée et l’héritage de Highland Park. Dans mon livre à moi, le 12 ans reste une base plus équilibrée, et pour dix dollars de plus avec un voyage en Ontario en moins, la question ne se pose même pas. Ça reste tout de même une belle occasion pour initier un néophyte aux scotchs des Orcades.
The Deveron 12 ans Single Malt Scotch 40% – 65,00$
CSW : Aussi sous le nom de Macduff ou anciennement Glen Deveron, cette distillerie nous apporte son nouveau (2015) remodelage des produits officiels, qui habituellement meublaient le Blend populaire Dewar’s White Label. Un dram malté et épicé, comme si l’on faisait un gâteau de Noël au gingembre et au miel.
QW (2017) : Ce single malt léger est élaboré au sein de la distillerie Macduff qui se situe à l’est des Highlands, à la limite du Speyside.
André 78%Pommes vertes nappées de miel, agrumes, vanille, herbe verte peut-être. Nez agréable et calme, un peu effervescent. Ce whisky possède une joie, quelque chose de festif au nez que la bouche trahira dès la première gorgée. L’arrivée est fade, la texture plate avant que n’arrive la forte vague d’épices qui désarçonne légèrement. Heureusement, les fruits secs et la pomme verte émergent avec bonne force de l’ensemble et nivellent l’équilibre général. Finale épicée, herbeuse très bizarre. Un whisky à la palette aromatique singulière et à l’équilibre discutable. Un échantillon fera l’affaire si vous pouvez vous passer d’une bouteille.
Patrick 85%Un très bon whisky de semaine qui nous change de l’ordinaire. Une belle surprise qui gagnerait à être plus connue. Nez : Grain légèrement grillé et couvert d’une couche de miel, d’une touche de pommes vertes et de fleurs. Bouche : Céréales sucrées avec une touche subtile de fumée, d’épices et de sel. On est à des lieues d’Islay, mais ça demeure un très bon whisky de semaine. Finale : Marquée par l’orge salée, mais malheureusement un peu courte.
Highland Park 12 ans Single Malt Scotch 43% – 70,00$
CSW : Un grand classique, qui sait tenir les années. Highland Park, avec sa traditionnelle proportion 30% tourbé et 70% non-tourbé, nous apporte la richesse d’un whisky du Speyside, avec une légère tourbe sucrée, dans un mariage de fruits secs jaunes comme l’abricot, la poire, la nectarine et la pêche. La texture, pour un produit aussi courant et pour l’âge, est tout à fait remarquable. Peut être une excellente approche aux whiskys tourbés, sans pour autant la faire passer en avant-plan.
QW (2014) : RV 83%Les premières impressions sont généralement les bonnes. Mais il ne faut pas réveler tout son jeu dès le départ. Comme son prédécesseur, bruyère frais, simple mais efficace, avec un léger fruité de bleuets et de prune. Arrivée moelleuse et douce, toujours dans la simplicité. Finale un peu trop facile par contre, si ce n’est qu’à peine complexifiée par un petit nuage de fumée. Il est évident que c’est loin d’être le meilleur de la distillerie, mais démontre une belle balance sans exubérance.
Patrick 90%Quel nez unique! Miel, bruyère et un petit côté tourbé. Le goût est tout aussi unique, marqué par la tourbe si caractéristique d’Highland Park, marquée par la bruyère, le miel, une délicate fumée et un soupçon de sel. En finale, l’orge, la vanille et le chêne viennent enrober le tout de façon magistrale. Un dram très complexe qui saura plaire au connaisseur, équilibré pour se faire aimer de l’amateur et vendu à un prix que le novice appréciera!
Martin 90%Un joli caramel doré nous met l’eau à la bouche. Nez: Une entrée en scène du tac-au-tac qui ne fait pas dans la dentelle ni dans la politesse. Il manque un peu de finesse par rapport à l’ancien embouteillage, mais il apporte aussi un petit côté irrévérencieux fort plaisant. Herbe, fleurs et bruyère sont à l’avant-plan et obscurcissent le miel, le sherry et le malt. Une touche d’abricot perce les nuages. Bouche: Miel et abricot sont mis de l’avant, accompagnés d’une légère fumée qui ne prend pas trop le dessus. Le côté herbeux est moins présent qu’il ne l’était au nez. Finale: On part en flèche avec une belle rétro-olfaction de fumée de bruyère et un gros rayon de miel pour conclure sur un joli kick d’alcool. Équilibre: Plus rough et moins raffiné que la vieille recette. Si l’embouteillage pré-2006 arrive en costard, le post-2006 est en jeans et t-shirt. Au moins il n’est pas en culottes de jogging…
Glen Moray 15 ans Single Malt Scotch 40% – 74,75$
CSW : Dans le style Speyside des plus traditionnels, sans être un Sherry Bomb. Une combinaison de bois américain et d’ex-fûts de Xérès. Caramel, chocolat blanc onctueux et fruits du déjeuner… c’est-à-dire beaucoup de catégories ! Épices fines et douces qui viennent envelopper le whisky. Un bon whisky pas trop cher, mais comme mes collègues de Québec Whisky disent si bien, on ne croirait pas à un 15 ans… Tout de même un bon achat pour cette gamme de prix !
QW (2019) : Affinage et American Oak et Sherry Casks.
André 82.5%Nez plat comme approche, un peu de gingembre et de toffee, fleur des champs et vanilla, salade de fruits, léger citronné aussi et douceur sucrée qui ressemble au bourbon cask, une touche de fruits rouges, genre marmelade de cerises et framboises, pommes vertes. La bouche évoque un baiser de céréales maltées, nappées de morceux de poires en dés couronnés de crème Chantilly, une pincée de gingembre frais épicé, fruits tropicaux, sherry effacé. La texture est diluée et hyper luquide, sans structure presque. Touche de bois sec en finale relevé par quelques épices. Finale courte, légèrement amère.
Patrick 84%Ouin. C’est bon, mais venant d’un whisky de 15 ans, mais attentes sont déçues. Genre, je la reçois en cadeau, je vais être super heureux, mais je ne paierai jamais pour ça. Nez : Du xérès sucré, de la vanille et un peu de caramel. Bouche : Parfois, les saveurs arrivent une à la fois, mais ici, tout arrive en même temps : Chêne brûlé, xérès, caramel, vanille subtile et fruits mûrs. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et les fruits mûrs.
Bunnahabhain 12 ans Single Malt Scotch 46,3% – 85,75$
CSW : Ce whisky, contrairement aux autres de l’île d’Islay et même à certains autres de la même distillerie, n’est pas tourbé (seulement des résidus quelques peu reconnaissables). Au contraire, il combine la richesse et l’opulence du Xérès de type Oloroso, donc un peu amer, sur les notes sèches de chocolat noir et de café avec un très légère cannelle; avec les notes maritimes de bord de mer typiques Islay. Un excellent Scotch qu’on se doit d’avoir en tout temps dans notre collection. Vous ne verrez plus les autres 12 ans de la même manière !
QW (2013) : André 83.5%Les fruits s’accrochent au nez, c’est dense et compact comme présentation. Gâteau au fruits qui s’accompagne des accents relatifs que l’on retrouve dans les bourbons; cerises et fruits des champs, bois, vanille et miel. Arrivée un peu fade, relevée – heureusement – par le taux d’alcool, bien fruité avec une petite pointe salée. Finale finement tourbée avec un twist herbeux et maritime.
Patrick 90%Nez : Fruits mûrs, pomme verte, chêne et vanille. Subtile touche maritime. Bouche : Arrivée en bouche très chaleureuse, marquée par les fruits mûrs, le chêne et la vanille. La petite touche maritime en fait un dram tout de même unique et très agréable. Finale : Longue et chaleureuse, marquée par les fruits et le sel. Balance : Quelle amélioration depuis l’ancienne édition! Les compétiteurs devraient en prendre note : En augmentant le taux d’alcool et en faisant leurs devoirs, les gens de Bunnahabhain ont réussis à nous créer un whisky qui n’a rien à envier à la compétition.
Martin 84.5%Ultra-roux et foncé, ultra-sherry. Nez: Un ballet semi-douteux de tourbe et de xérès. Raisins, vanille, réglisse rouge, dattes et fumée. Orge séchée. Gâteau aux fruits de ma tante. Bouche: Fumé et fruité. Pommes vertes, raisins secs, tourbe de plus en plus discrète. Chêne marqué par un taux d’alcool “sua coche”, comme disent les jeunes. Finale: Belles épices chaleureuses du sherry cask mises en valeur par le bois sec et poussiéreux avec une bonne rasade de tourbe bien dosée. Équilibre: Assez puissant, quoique quelque peu maladroit. On dirait que ça veut trop tirer dans tous les sens. Certains coups atteignent la cible, d’autres moins.
RV 87.5%Call of the Wild. Wow! Dès les premières effluves, on s’aperçoit que la bête jadis trop domestiquée est retournée un peu plus à ses instincts sauvages. Libérée dans le champs de tourbe, elle court un peu trop rapidement en bouche, mais la finale toujours avec son caractère huileux d’antan longtemps foule la tourbe avec vigueur. D’accord, il s’agit toujours d’un créature plus fine que les autres fauves d’Islay, mais de laisser 6.3% de corde alcoolique supplémentaire lui a fait le plus grand bien.
Aberlour 18 ans Single Malt Scotch 43% – 113,00$
CSW : Immédiatement, le Xérès exprimé comme gâteau de Noël aux fruits et au chocolat ressort et nous guide jusqu’à la fin. Délectable ! Excellent 18 ans. Attention, il s’agit d’un 500mL, d’où son prix plus qu’abordable.
QW (2012) : Vieillissement en fûts de sherry et de bourbon.
André 90%Forte influence du sherry encore une fois, généreusement fruité et marié de vanille et de toffee. Purée de fruits, oranges pêches poêlées. Superbe équilibre et une touchante générosité, mais c’est en bouche qu’il démontre plus sa qualité, la purée de fruits se présente en ouvrant la marche, suivie d’une poussée de raisins se changeant par la suite sur les bananes, les cerises noires et le chocolat fourré au miel. Une belle réussite encore une fois. De la qualité, de la complexité et de l’équilibre.
RV 89%Surprenante, il faut toutefois attendre (et apprécier) la maturité de celle-ci dans le tête-à-tête de la finale. Cerise moins mûre qu’à l’habitude, le nez paraît plus frais que le 16YO et le 12YO. En bouche c’est le piquant du Abunadh, moins enveloppant et à l’instar du nez, plus sec, plus jeune. La finale est plus reposée, douce et sucrée, et s’étend de manière particulièrement invitante. Une Aberlour qui peut paraître un peu juvénile, mais qui se révèle profonde lorsque connue davantage.
Patrick 88%La chaleur du fût assaille joyeusement nos narines avec son chêne, ses notes brûlées et ses fruits intenses. L’arrivée en bouche est huileuse et chaleureuse. Très fruité (raisins et fruits de la passion) avec une touche de vanille pour adoucir les épices. La finale, , assez longue et marquée par un sucré-brûlé-fruité, est chaleureuse et nous laisse songeur. Une belle réussite, mais un peu trop dispendieuse à mon goût…
Macallan Master of Photography Chapitre 7 ”Magnum” Single Malt Scotch 43,7% – 4 225,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Série de Macallan voulant montrer la grande présence de l’Art, autant dans la conception d’un whisky que dans la photographie, en collaborant avec quelque-uns des meilleurs photographes du monde. Le thème de ce chapitre est la distillerie. Les photographes ont pu capturer l’ouverture de la distillerie complètement rénovée et la nouvelle expérience à vivre comme visiteur. Combinaison de huit fûts, entre autres de fûts américains de premier remplissage, d’ex-fûts européens de vins et d’ex-fûts du Speyside -lire : de Macallan- de plusieurs remplissages. Incroyablement complexe, selon plusieurs sources : bonbons à la crème et aux fruits rouges mélangés avec du caramel maison riche et onctueux, miel chauffé, fruits rouges et gingembre un peu piquant.
Bowmore Black ”The Last Cask” 1964 50 ans Single Malt Scotch 41% – 38 750,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Voici le dernier fût restant de la série Black Bowmore, qui doit son nom au coin froid et noir du No.1 Vaults où ce fût a reposé pendant plus de 50 ans. À l’origine, celui-ci était en fait deux Hogsheads de Xérès Oloroso de premier remplissage. Tourbe apaisée, fruits exotiques, café noir fraîchement moulu, chocolat noir, miel, confiture de fruits rouges, truffes et cacao.