Ces produits seront disponibles en ligne jeudi matin prochain (12 septembre 2019).
Highland Park Magnus Single Malt Scotch 40% – 50,25$
CSW : Un Highland Park fidèle au poste, avec sa légère fumée de tourbe mélangé au Xérès, donnant des notes de miel, d’abricots caramélisés et d’oranges brûlées, mais toute de même juteuses. Il est certain qu’à ce prix, on ne s’attend pas à une finale interminable, une complexité hors-du-commun ou une intensité décadente, mais cela reste un excellent rapport qualité prix. Un whisky de fin de soirée, lorsque notre palais est déjà grandement affecté par plusieurs consommations précédentes.
QW (2017) : Exclusivité nord-américaine.
André 87.5%Sérieusement, à 40$us j’ai des grosses craintes avant de me plonger dans l’évaluation de ce whisky d’une de mes distilleries favorites. Au nez, c’est du Highland Park classique; on reconnait la tourbe au miel de bruyère fidèle au style, le xérès tirant sur les notes de prunes séchées, la confiture d’orange, beau miel onctueux, une pincée de sel de mer aussi. Étonnement général. La bouche déçoit rapidement avec sa texture un peu molle où la dilution est rapidement resentie; sherry, prunes séchées, miel de bruyère, tourbe sucrée, sensation maritime lointaine, les dattes, raisins et fruits secs, saupoudrés d’épices et de poivre, gâteau aux fruits. La finale est un peu expéditive malgré les épices et la tourbe définie, le sherry est un peu dilué dans les notes de caramel salé et le poivre. Ce whisky pourrait facilement devenir mon dram de semaine sans prétention offrant des saveurs agréables, variées en plus d’un beau challenge à la dégustation. C’est dangereux pour le Highland Park 12 de voir apparaitre une version telle que celle-ci. 86.5% plus 1% sur la qualité prix. Ce whisky en étonnera plusieurs…
Patrick 90%Digne d’Highland Park, c’est-à-dire riche, complexe et très savoureux. L’ensemble paraît un peu jeune, mais compte tenu de son prix raisonnable, wow! La bouteille va se vider vite, j’espère que ça sera disponible bientôt à la SAQ! Nez : Sucre du miel, fleurs, orge, touche de fruits… Pur Highland Park! Bouche : Très floral, un peu de fumée, quelques épices, du bois et de la fumée subtile… Assez complexe, son seul défaut venant que le new make ne semble pas trop loin. Finale : D’une longueur moyenne, avec de belles notes de miel et de fleurs.
Martin 88%Nez: On reconnaît tout de suite au nez le caractère HP. Orge, miel, fleurs, bruyère, fumée, malt grillé et xérès. Bouche: Texture adéquate, malt, miel, épices, chêne et légère tourbe. Xérès, pruneaux, raisins secs et sel marin. Finale: Caramel et gâteau aux fruits. Plus courte qu’on ne l’aurait souhaité. Équilibre: Excellent single malt pour toutes les occasions, avec de surcroît un prix incroyable. Serait-on en train d’assister à la fin des mentions d’âge chez Highland Park aussi?
Marcel Cabelier Réserve Légendaire Vin de Paille 44% – 59,25$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Un Single Malt français fini en ex-fût de Vin de Paille (vin liquoreux de passerillage, ici de la région du Jura, ayant une grande réputation). Des fruits jaunes sucrés, des noix et du miel. Un délice !
Canadian Club 20 ans 40% – 60,50$
CSW : Un whisky de seigle qui a su s’assagir avec le temps passé en barriques. Un rye poussiéreux, cireux et quelque peu riche au nez et en bouche. Une belle oppulence, sans toutefois dénaturer le caractère traditionnellement léger du Canadian Club. À ce prix, c’est définitivement un vol, en sachant qu’ailleurs, un Single Malt de cet âge pourrait se vendre dans 200$ et plus… Pour amateurs de whiskys canadiens.
QW (2012) : André 83.5%Toujours ce doux rye et les céréales au nez, un beau mélange d’épices et de cassonade/sucre brun et de toffee. Plus rond en bouche, la vanille et le caramel et une pointe de raisins secs en finale, sans brusquerie hormis les épices. Bien mais sans surprises.
RV 85%Dépassement interdit. Mi-épicé mi-caramel, avec le cuir habituel du Canadian Club, quoique édulcoré. En bouche trop gentil, la sagesse des 20 ans n’amène pas beaucoup d’intensité et le raisin prend facilement la tête. La finale commence avec le raisin et le caramel qui est très franc, et qui s’estompe très lentement jusqu’en aftertaste. Loin d’être mauvais, c’est une course avec de belles voitures bien montées, mais qui manque un peu d’action.
Patrick 89%
À ce prix-là, on pourrait se demander s’il s’agit véritablement d’un 20 ans ou d’une arnaque. Mais l’arnaque est plutôt du côté de l’Écosse : La richesse du goût démontre bien que ce whisky a passé plus de 20 ans à l’abri du chêne. Bref, un excellent rapport qualité/prix, l’un des meilleurs en fait à la SAQ. Nez : Parfum riche où domine outrageusement le rye : Épices, cassonade et une pointe rappelant du xérès. Bouche : Riche et chaleureuse, toujours le rye, avec des raisins secs, baignant dans la cassonade et le chêne brûlé, l’ensemble complété par une subtile note de vanille. Finale : D’une belle longueur, marquée par la chaleur du rye et les raisins secs. Une petite touche poussiéreuse vient malheureusement gâcher un ensemble qui friserait autrement la perfection.
Glen Grant 12 ans Single Malt Scotch 43% – 70,00$
CSW : La particularité de Glen Grant est entre autres au niveau de la méthode de filtration des vapeurs d’alcool qui atteindront l’étape de recondensation : il s’agit de refroidisseurs d’alambics qui servent à éliminer les alcools plus complexes, qui s’évaporent à plus haute température, donc qui seront retournés vers la marmite à la suite de ce processus. Ceci serrera à affiner la qualité du distillat et obtenir un caractère plus subtil, plus raffiné et surtout plus léger. Ce 12 ans est vieilli en ex-fûts de Bourbon, ce qui a tendance à aller dans le même sens que leur technique particulière de distillation dont nous venons de décrire. Saveurs de miel, croustade aux pommes légère et fraîche, sucre brun et caramel.
QW (2019) : Single Malt élégant de la région du Speyside en Écosse, Glen Grant 12 ans a vieilli 12 ans dans des fûts de Bourbon de 1er remplissage.
André 84%Nez doux et délicat; zeste de citron, tarte aux pommes tout juste sortie du four, pâtisseries aux poires et amandes nappées d’une couche de miel. La bouche s’ouvre sur une brise caramélisée, la compote de pomme et de poires, le miel et la vanille, les oranges puis une belle montée d’épices pas trop puissantes. Malgré tout, je lui trouve un bon taux de sucre qui arrondit beaucoup le whisky et qui, jumelé aux notes de caramel et de vanille le rend très facile à apprécier. Il ne faut pas s’attendre au whisky format coup de poing en pleine gueule mais il a définitivement de belles histoires de saveurs à livrer. Encore quelques minutes de patience et le nez évoque maintenant les céréales séchées assaisonnées de miel et de caramel. Finale de citron et de pâtisserie aux pommes, poires et amandes. Un beau whisky estival, qui évoque la paresse des après-midis de canicule.
Patrick 80%Un gros bof typique du Speyside. Bof bof bof. Nez : Parfum de céréales mouillées et de chêne tout autant mouillé. Bouche : De belles épices venant du chêne brûlé et… Pfff… Pas grand chose. Nope. Honnêtement, si vous aimez assez le whisky pour lire nos évaluations sur ce site web, ce whisky ne rencontre pas vos standards. Finale : Boisée pis du malt pis pas grand-chose d’autre.
Martin 84%Nez: Herbe et citron, caramel et purée de pommes. Au loin on perçoit bois et épices. Bouche: Frais et citronné. Herbe et miel, sucre en poudre. Épices et chêne brûlé. Le taux d’alcool est pile-poil sur la coche ici. Finale: Très peu de fumée, une céréale discrète baignant dans un miel floral dilué. J’aime bien. Équilibre: Assez timide comme personnalité en général, mais parfois on a justement envie de calme et de repos.
Tullibardine The Murray Marsala Finish Single Malt Scotch 46% – 99,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Vieilli premièrement en ex=fûts de Bourbon avant d’être transféré dans des fûts ayant contenu du vin de Marsala, provenant de la Sicile en Italie. Ce type de vin est un vin fortifié (dont un alcool, préférablement de raisin pour rester dans le même type de saveurs, a été ajouté au moût avant la fin de la fermentation, pour alors garder une grande partie du sucre résiduel naturel du raisin) constitué de raisins ayant séché un peu au soleil, pour concentrer en sucre et apporter des arômes de fruits cuits. Celui-ci a pour effet d’enrichir le whisky, qui devient plus vineux et un peu plus sucré. Les arômes de chocolat noir et de cerises bien mûres sont assez présents.
Benromach Cask Strength Batch 1 2008 Single Malt Scotch 57,9% – 118,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Combinaison d’ex-fûts de Xérès et de Bourbon, présenté en brut de fût. Poivre rose adouci par les fruits rouges et les baies, épices douces, chocolat au lait, café latté, crème de dessert légèrement aromatisée à la vanille.
Balvenie Carribean Cask 14 ans Single Malt Scotch 43% – 128,00$
CSW : Vieilli 14 ans dans d’ex-fûts de bourbon, pour ensuite être transféré dans d’ex-fûts de rhum. Le caractère malté et mielleux de la distillerie mélangé à la sucrosité et la rondeur habituels du rhum.
QW (2013) : André 85.5%Beau nez vanillé et de sucre caramélisé, amandes, noix de coco. Bouche plus sèche; gomme au savon, toffee, raisins verts, sucre à glacer et feeling un peu poreux, du chêne sec peut-être. Finale sur la déclinaison de ces mêmes éléments. Le nez est superbe mais la bouche ne sait pas comment rendre justice de ce qui est présenté en olfactif. Dommage, le voyage s’était bien amorcé…
Patrick 77%Nez marqué par l’alcool et une touche de fruits. En bouche, alcool et fruits. Et pas grand chose de plus. Ordinaire.
Martin 80.5%Ambré, mais pas outrte mesure, comme si ce fût des Caraïbes n’apportait pas grand chose. Nez: Coconut-vanille. Légère mélasse, provenant probablement du fût de rhum? Un peu de céréales grillées. Pas époustouflant. Bouche: Plutôt mielleux sur des notes vanillées. Peu de poids en bouche. Le fût de rhum ne vole certainement pas la vedette. Finale: Pas vraiment sèche, faibles touches de raisin et d’épices. Ses meilleurs moments. Équilibre: Décevant, surtout pour un 14 ans.
RV 87.5%Beau petit ventre plat et chaud, bien rempli. Terreux, herbeux, malté, sucré, avec la cerise à l’apparence d’ex-barils de bourbons encore pas mal mouillé. En bouche belle montée de la cerise, puis de l’alcool. Le debut de finale est autant gigueux que le nez mais la mélodie de la cerise surpasse tout de même le reste.
Johnnie Walker Blue Label King George V Blended Scotch 43% – 703,50$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Selon les sources, la fumée de tourbe serait pratiquement absente du whisky. Cependant, de nombreux whiskys très âgés auraient été utilisés pour constituer ce mélange. Assez léger, facile et surtout velouté, le whisky aurait été fait pour donner un aperçu des whiskys de Johnnie Walker qui étaient servis à la famille royale anglaise en 1934.
Dalmore 21 ans Single Malt Scotch 42% – 895,00$ Exclusif SAQ Signature
CSW : Vieilli 10 ans en fûts américains, pour ensuite être transféré pour le reste du vieillissement dans d’ex-fûts de Xérès Oloroso Matusalem 30 ans d’âge de premier remplissage faits par Gonzalez Byass. Pas aussi intense sur le Xérès que nous pourrions le penser avec cette description, le whisky s’enligne plus sur des notes de gingembre frais, qui se développent en une tarte aux pommes à la cannelle, espresso concentré, des noix pralinées. Le tout avec une texture assez veloutée.